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Jean-Yves Roux s'attaque à la taxe GEMAPI

Jean-Yves Roux s'attaque à la taxe GEMAPI

POLITIQUE / ENVIRONNEMENT / Les dépenses pour entretenir les berges des rivières sont trop importantes pour les intercommunalités par rapport aux recettes de cette taxe : le sénateur bas-alpin plaide pour une solidarité amont-aval

 

- Alpes de Haute-Provence -

Jean-Yves Roux s’attaque à la taxe GEMAPI. En compagnie du sénateur du Cher, Rémy Pointreau, le sénateur bas-alpin réalise une tournée en France pour écouter les territoires sur la gestion des milieux aquatiques et prévention des risques. Ce jeudi et ce vendredi, les deux parlementaires sont dans les Alpes de Haute-Provence. Jean-Yves Roux constate sur le terrain l'insuffisance du financement pour gérer les berges des cours d’eau.

La réhabilitation des digues coute cher aux intercommunalités : 800.000 à 1 million d’euros le kilomètre. Les recettes ne permettent pas de couvrir cette dépense : dans le cadre de la taxe GEMAPI, les communes ne peuvent prélever que 40 euros maximum par foyer fiscal. Sans moyens, les intercommunalités se retrouvent dans une impasse financière. Le sénateur souhaite y répondre.

 

« Il faut trouver des financements : cela passe par un accompagnement de l'état ou un contrat de plan qui permettrait d'avoir L'Europe l'agence de l'eau l'état et la région » J.-Y. Roux

 

 

Une solidarité amont-aval ?

L'élu souhaite mettre aussi en avant une solidarité territoriale avec une participation de l'aval par rapport à l'amont.

 

« L'eau elle descend et on essaie en amont dans les Alpes de Haute-Provence de préserver pour ne pas inonder les villes en aval du département. » J.-Y. Roux

 

« Les inondations n’attendent pas » rappelle le sénateur qui a réalisé un rapport sur le sujet. Ce dernier concluait que 60 départements dans le pays pouvaient subir des inondations à cause d'un manque d'entretien des cours d'eau.

M. Bonnefoy / N. Dalbera