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Sisteron : la nouvelle cantine pour les élèves de l'école Edouard Delaplane au Thor

Sisteron : la nouvelle cantine pour les élèves de l'école Edouard Delaplane au Thor
© Nino Dalbera

EDUCATION / La construction du bâtiment a mis fin au déplacement quotidien des enfants en car vers le centre-ville pour manger

 

-Alpes de Haute-Provence -

Le directeur académique a effectué sa dernière sortie officielle ce jeudi à Sisteron. C’était pour l’inauguration de la nouvelle cantine de l’école Edouard Delaplane du Thor. Après 15 mois de travaux, un lieu de restauration flambant neuf est sorti de terre. Situé au cœur d’un espace végétalisé, il comprend une grande salle de 110m2 pour accueillir 112 élèves. C’est pour accueillir presqu’un quart des enfants qui mangent à la cantine le midi. Sur la commune, sur les 600 élèves, 450 environ mangent lors de la pause méridienne directement au restaurant scolaire.

Le prix du repas, c’est la fierté de Daniel Spagnou. Le maire de la ville lors du discours inaugural a interpellé directement le préfet Marc Chappuis présent pour l’occasion (tout comme les élus nationaux, Sophie Vaginay-Ricourt, la députée de la circonscription, et Jean-Yves Roux, le sénateur bas-alpin) : « Tenez-vous bien monsieur le préfet, le prix du repas revient à 3 euros 20 pour les primaires et 3 euros 80 pour les maternelles ». Et le tout en proposant un menu végétarien par semaine aux enfants.

 

Le résultat d’une politique engagée par la municipalité

Les élèves de l’école Edouard Delaplane devait jusqu’alors prendre le bus pour se rendre au restaurant scolaire. 

 

« À 11h30 les élèves quittaient l'école pour se rendre dans le grand restaurant scolaire du centre-ville. » D. Spagnou

 

Du temps « perdu » et du temps « fatiguant pour les élèves » relate le maire. La location de car coûtait en plus très cher à la mairie et « niveau CO2 c'était pas formidable » rappelle l’édile. Cette situation inconfortable a poussé la mairie à investir sur le sujet pour chacune de ses lieux d’apprentissage.

 

« L’avantage c'est de laisser les enfants sur place, de leurs laisser le temps de manger. Le temps passé dans les cars, où les enfants pouvaient s’énerver, est désormais dépensé dans la cour de récréation. » D. Spagnou

 

 

Au total, la ville a investi un montant de 1,1 million d’euros avec une aide de près de 200.000 euros de l’État. Une troisième cantine scolaire est en projet : celle de l'école Simone Veil dans le quartier de la Baume.

N. Dalbera