Un déferrement sur trois, à Digne les Bains, pour des faits de violences intrafamiliales

Un déferrement sur trois, à Digne les Bains, pour des faits de violences intrafamiliales
© M. Bonnefoy

JUSTICE / La lutte contre ces violences sera l’un des axes prioritaires de cette année 2025

 

-Alpes de Haute-Provence- 

L’activité judiciaire en augmentation dans les Alpes de Haute-Provence. L’audience solennelle de rentrée se tenait vendredi dernier au sein du tribunal de Digne les Bains. L’occasion de revenir sur le bilan l’activité de la juridiction. Si « la délinquance demeure maitrisée dans les Alpes de Haute-Provence », selon le Procureur, Antoine Pesme, 1.000 affaires ont été traitées en plus par rapport à 2023. 500 poursuites de plus, sur le plan pénal, ont été exercées par rapport à 2023. 

La lutte contre les stupéfiants a particulièrement mobilisé les services de justice souligne Antoine Pesme, le Procureur de la République de Digne les Bains. Le Procureur qui est aussi revenu, sur Alpes 1, sur les axes prioritaires de l’année 2025 : 

 


« Un déferrement sur trois, à Digne les Bains, intervient pour des faits de violences intrafamiliales. C’est un sujet sur lequel nous devons porter toute notre vigilance », A. Pesme, Procureur de la République de Digne les Bains 


Les deux sessions d’assises chaque année permettent « de faire face à l’activité criminelle » explique le Parquet. 

 

 

Une rentrée solennelle avec un mouvement de protestation des directeurs de greffe 

Concernant les effectifs, le Procureur de la République de Digne les Bains mais aussi le Président du Tribunal, Timothée de Montgolfier, ont rappelé que si le nombre de magistrats est stabilisé au sein du tribunal, la situation est toujours compliquée au sein du greffe, « ce qui désorganise le service et complique le traitement des procédures ».

Lors de cette audience solennelle de rentrée, la place de la directrice de greffe était d’ailleurs tenue par son adjointe. Un mouvement de protestation « des directeurs de greffe qui luttent pour voir reconnaitre leur statut et la spécificité de leurs missions » se tenait en effet a expliqué le Président du Tribunal. 

M. Bonnefoy/ A. Vallauri