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Les Alpes de Haute-Provence, laboratoire d’idées pour l’ARS ?

Les Alpes de Haute-Provence, laboratoire d’idées pour l’ARS ?
© M. Bonnefoy / Alpes 1

SANTÉ / Le directeur de l’ARS PACA est en visite sur le territoire pour se rendre compte des avancées mais aussi des difficultés de deux dispositifs déployés

 

- Alpes de Haute-Provence -

Il est venu pour rencontrer les acteurs de santé et les élus du territoire bas-alpin. Yann Bubien, le directeur général de l’Agence Régionale de Santé PACA était dans les Alpes de Haute-Provence ce mardi. Il s’est rendu en fin de matinée au centre d’accueil et de loisir jeune « La Sympathie » à Digne les Bains pour présenter le dispositif « Accueil pour tous » qui est initié par la CAF des Alpes de Haute-Provence et soutenu par l’ARS. Il doit permettre d’améliorer la qualité de l’accueil ainsi que de l’accompagnement des enfants en situation de handicap dans des structures de droit commun. 148 enfants ont été suivis l’an passé. Alain Picozzi, président du Conseil d’administration de la CAF, estime que le dispositif est financièrement victime de son succès.

 

« Ce dispositif représente un budget de 300.000 euros. Nous sommes un petit peu à bout du dispositif car on se rend compte que nous avions des refus d’enfants mais on voudrait le rendre pérenne », A. Picozzi


La pérennisation du dispositif sera étudiée dans le cadre du plan des 50 000 solutions d’ici 2030 proposé par le Gouvernement.


Ce mercredi, le directeur général de l’ARS PACA doit se rendre à Moustiers Sainte-Marie pour faire un premier bilan de l’expérimentation de télé ophtalmologie depuis la pharmacie du Verdon. « Nous sommes un des départements de la Région où il y a le moins de spécialistes par habitant » explique Bertrand Biju-Duval, directeur de l’ARS dans les Alpes de Haute-Provence. Face à ce constat, des dispositifs sont mis en place pour trouver des solutions. C’est le cas de cette expérimentation de télé-ophtalmologie. Une première en France qui, si elle fonctionne, pourrait être déployée dans le reste du territoire national.

 

« En s’appuyant sur ce réseau d’officines, on peut donner accès aux spécialistes comme ici », B. Biju-Duval

 

 

Un dispositif financé à 100% par l’ARS.

M. Bonnefoy/ A. Vallauri