Votre ville : FORCALQUIER | Changer de ville

Haute-Provence : faire rimer gastronomie et inclusion à la rentrée prochaine, l'objectif du lycée Paul Arène de Sisteron

Haute-Provence : faire rimer gastronomie et inclusion à la rentrée prochaine, l'objectif du lycée Paul Arène de Sisteron
© Nino Dalbera

ÉDUCATION / Pour lancer une formation, l'établissement a convié le chef du restaurant le République à Marseille, Sébastien Richard, qui recrute des personnes atteintes de handicap et des repris de justice pour faire de la gastronomie

 

- Alpes de Haute-Provence -

Gastronomie et inclusion ne sont pas incompatibles. Pourtant cela peut sembler compliqué quand on manque d’exemple. Alors la CPE du Lycée Paul Arène de Sisteron, Sylvie Lyons a organisé une matinée de conférences intitulée "Quand la gastronomie rencontre l'inclusion" avec Léa Bourletsis pour aider les professeurs à mieux inclure les élèves à besoin éducatifs particuliers. Une stratégie qu’elle souhaite voir se prolonger sur le long terme.

 

« La volonté c'est de mettre en place à la rentrée prochaine cette formation établissement c'est-à-dire une formation où l'ensemble des acteurs de l'établissement participent à l’inclusion de tous » S. Lyons

 

Parmi les intervenants, Sébastien Richard, fondateur et responsable du restaurant Le République à Marseille. L’ancien disciple de Thierry Marx propose des menus gastronomiques cuisinés et servis avec des personnes en réinsertion professionnelle ou encore atteintes de handicap. Une aventure qui a débuté après le covid non sans crainte pour Sébastien Richard.

 

« Quand les gens viennent me dire qu’ils se régalent à chaque fois, j’ai envie de répondre que c’est normal, c’est mon métier. Par contre, voir chacun de mes collaborateurs sourire, là je suis content. » S. Richard

 

 

 

Autre spécificité du restaurant de Sébastien Richard, la mixité sociale puisque dans ce restaurant situé Avenue de la République dans la cité Phocéenne, patrons et sans abris se côtoient. Le chef propose à ces derniers des repas gastronomiques au prix d’1 euro symbolique aux personnes les plus précaires.

N. Dalbera