POLITIQUE / Le candidat du camp présidentiel se retire pour un barrage républicain
- Alpes de Haute-Provence -
Dans les Alpes de Haute-Provence, le Rassemblement National est sorti largement en tête, notamment sur la première circonscription. Le député sortant RN Christian Girard totalise 44,3 % des suffrages exprimés, devant Félix Blanc, le candidat du Nouveau Front Populaire avec 27,26 %.
« La gauche résiste dans les Alpes-de-Haute-Provence, c’est une excellente nouvelle. Le Nouveau Front Populaire avance. » F. Blanc
Quant à la majorité présidentielle de Benoit Gauvan, elle formait le troisième bloc politique, avec suffisamment de suffrages pour être au second tour avec 19,35%. Mais pas assez de voix pour éviter cette troisième position, synonyme de retrait pour faire front républicain.
« Je vais me retirer pour le second tour, l’écart est bien trop large » B. Gauvan
Les deux autres candidats de cette circonscription, Sandra Raponi des Républicains et Patricia Campart de Reconquête recueillent respectivement 7,03% et 1,11% des voix.
Sophie Vaginay en tête, Léo Walter 8 points derrière
Sur la seconde circonscription, sa présence sous la bannière du Rassemblement National lui aura apporté une première position. Sophie Vaginay Ricourt est en tête à 40,89 %, elle appelait à faire barrage à l’extrême gauche de suivie par Léo Walter, le député sortant du Nouveau Front Populaire, à 32,99 %.
Reste la décision de Dominique Blanc sur la seconde, décidera t-elle de se maintenir ? la candidate n’a pas répondu à nos sollicitations et n’a pas encore communiqué quant à sa décision. Dominique Blanc de la majorité présidentielle à 22,69 %. Les deux dernières places sont occupées par Myriam Cadenel de Reconquête, avec 1,3% et Loan Reynaud, candidat divers droite, avec 1,14%.
Le maire de Manosque, président de DLVAgglo, pas de consigne de vote entre le RN de Sophie Vaginay ou le Front populaire de Léo Walter, « je renvoie dos à dos les deux extrêmes aux programmes économiques bancales et aux relents haineux » écrit-il. En indiquant toutefois faire le « choix de la responsabilité ».
L.R.
