Haute-Provence : sécurité routière, les professionnels de santé sensibilisés

Haute-Provence : sécurité routière, les professionnels de santé sensibilisés
© M. Bonnefoy

SOCIÉTÉ / Les accidents de la route sont la première cause de mortalité dans le cadre du travail. Ce jeudi, plusieurs ateliers étaient organisés à l’hôpital de Digne les Bains, pour les professionnels, mais aussi les patients ou les passants

 

- Alpes de Haute-Provence -

Les accidents de la route sont la première cause de mortalité dans le cadre du travail. Parce que la sécurité routière est l’affaire de tous, une journée de prévention était organisée ce jeudi à destination des professionnels de santé au centre hospitalier de Digne les Bains. Objectif : diminuer le nombre de personnes tuées et blessées recensées chaque année. 14 personnes ont perdu la vie en 2023 sur les routes bas-alpines, 227 ont été blessées. « Aller vers » sont désormais les maitres mots pour sensibiliser souligne Sylvie Lagier psychologue du travail à l'hôpital de Digne les Bains et au SDIS 04.

 


« Il y a les services de l’hôpital, le CODES, la sécurité routière, la mutuelle des hospitaliers, ou encore le SDIS pour sensibiliser aux gestes de premiers secours », S. Lagier  

 

Ces ateliers permettent aussi de rappeler aux patients et aux passants que certains médicaments, qui peuvent être utilisés tous les jours, ont des effets sur la conduite. « Il y a des pictogrammes sur les boites. Le niveau 1 indique qu’il y a une tolérance à conduire, le niveau 2 précise qu'il est conseillé d’éviter de conduire lorsqu’on prend le traitement et le niveau 3, il est plutôt interdit de conduire, le temps que le corps s’habitue » explique Sandra Connors responsable de la communication auprès de la sécurité routière des services de la préfecture.

 

« Les médicaments avec de l’opium font tourner les tests de stupéfiants. Il est recommandé d’avoir son ordonnance sur soi », S. Connors.

 

Dans les Alpes de Haute-Provence, plus de 1.000 permis de conduire ont été suspendus l’an passé dont plus de la moitié pour conduite sous l’emprise de stupéfiants.

M. Bonnefoy/ A. Vallauri