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Haute-Provence : Convergence Urgence Santé Sud 04 appelle à la mobilisation début mars

Haute-Provence : Convergence Urgence Santé Sud 04 appelle à la mobilisation début mars
Image d'illustration

SANTÉ / L'association souhaite marquer le coup pour se faire entendre jusqu'à Paris. Le collectif souhaite rencontrer la ministre de la Santé Catherine Vautrin

 

- Alpes de Haute-Provence -

La Convergence Urgence Santé Sud 04 demande à rencontrer la ministre de la Santé, Catherine Vautrin. Cette association réunit 12 syndicats associations et partis politiques pour la préservation d’un service de soin dans le sud des Alpes de Haute-Provence. La Convergence souhaite alerter la ministre sur la situation et demande "des actes" notamment avec le retour du médecin de garde. C'est pourquoi, pour se faire entendre, une mobilisation de grande ampleur est en cours d'organisation par le collectif. Trois raisons les motivent : la dégradation de "l'accès égalitaire à une santé de qualité et de proximité", la "désertification médicale" du territoire et le "démantèlement progressif du centre hospitalier de Manosque". Pour se faire entendre, Jean-François Pellarrey, membre de la convergence, souhaite organiser cette mobilisation lors de la première quinzaine de mars.

"On veut mettre la pression sur le ministère de la Santé et l'ARS pour prendre des décisions et non pas du bricolage pour améliorer l'accès aux soins des citoyens." J.-F. Pellarrey, membre de la Convergence Urgence Santé Sud 04

Il dénonce également les excuses que trouvent certains acteurs notamment quant à l’installation de jeunes médecins.

"On est en train de dire, si les médecins ne viennent pas, c'est parce que le territoire n'est pas attractif : c'est faux ! C'est du blablatage. » J.-F. Pellarrey, membre de la Convergence Urgence Santé Sud 04

 

 

L’explication est ailleurs selon lui : "Si les médecins ne viennent pas, c'est parce que l'hôpital n'est pas attractif." Il constate que depuis 10 ans, ont été "flingué tout un tas de services" dans cet hôpital. Il conclut en indiquant que ce manque d’attractivité est préjudiciable pour attirer les jeunes qui ne veulent pas "s'installer là où c'est la misère en matière d'hôpital public." Quant à la mobilisation, le lieu, la date exacte et la forme restent encore à définir. "Peut-être devant l'hôpital de Manosque, ou à la sous-prefecture" projette Jean-François Pellarrey.

N. Dalbera