- Alpes de Haute-Provence -
Définitivement ancrées dans le paysage culturel du bassin manosquin avec Musiks à Manosque, qui a eu le droit à une 38ème édition le week-end dernier et les Correspondances en septembre, les Nuits Photographiques de Pierrevert offrent l’opportunité à des jeunes artistes de projeter leur travail. Projeter car cela rend possible de mettre en avant un maximum de photographes à moindre coût, d’où la nécessité d’attendre la nuit provençale afin de profiter de plusieurs expositions en peu de temps. « Chaque année, on flippe car il peut y avoir un mistral ou un gros orage donc j’arrive dans ma grosse période d’angoisse » explique Stéphane Kossmann, président de l’association éponyme à l’origine de cet événement à l’honneur du 8ème art.
« Je dis toujours qualité et convivialité dans la lignée des débuts des Rencontres Photographiques d’Arles car aujourd’hui, la moindre exposition, c’est 10-15 euros alors qu’ici, tout est gratuit ! », Stéphane Kossmann
Avec 250 dossiers reçus chaque année, 30 à 40 heureux élus sont ainsi sélectionnés chaque année pour être associés à une dizaine de photographes référencés. Et quel honneur pour l’homme derrière ce festival avec son ami François-Xavier Emery, de pouvoir compter sur la présence de l’artiste française mondialement connue Sarah Moon en tant que marraine de cette 15ème édition. Sans oublier Peter Knapp, son mentor, premier parrain en 2009 et créateur du désormais célèbre logo vert des Nuits Photographiques de Pierrevert. Jusqu’à ce dimanche, ce Franco-américain qui présente actuellement les 85 photographies de son « A French Man in New York » à la Fondation Carzou de Manosque, propose à nouveau un programme chargé avec quatorze expositions dont une collective, des conférences ou encore des rencontres. Une véritable lette d’amour à la photographie que Stéphane Kossmann partage depuis 15 ans avec la population locale.