-Région PACA-
Le député ex-EELV Denis Baupin a été accusé de comportements de « harcèlement » et d’« agression sexuelle » par quatre élues écologistes, dans une enquête menée par Mediapart et France Inter et publiée ce lundi. Des accusations qui s’en sont suivie d’une démission au poste de vice-président de l’Assemblée nationale. Mais selon son avocat, Denis Baupain, « conteste fondamentalement l’idée de harcèlement sexuel et plus encore d’agression sexuelle, lesquels lui sont totalement étrangers ». Toujours selon l’avocat, le député « envisage » de porter plainte pour diffamation.
Plusieurs témoignages, dont celui de Sandrine Rousseau, porte sur des faits présumés qui remontent à octobre 2011, lors d’une réunion d'Europe Ecologie-Les Verts à Montreuil. « À un moment donné, j’ai voulu faire une pause », a-t-elle raconté. « Dans le couloir qui longe la salle, Denis Baupin est venu. Il m’a plaquée contre le mur en me tenant par la poitrine, et a cherché à m’embrasser. Je l’ai repoussé violemment ».
« Je suis en colère et j’ai honte»
La chef de file EELV, pour la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Sophie Camard y voit « une honte pour un homme », mais aussi « pour un parti ». « je suis en colère et j’ai honte (…) mais j’ai confiance aux témoignages de ces femmes qui ont eu le courage de parler. » Ajoutant qu’elle était informée des rumeurs qui courraient sur le député, précisant que « c’était plus que des rumeurs ».
Des accusations qui « prouvent qu’EELV est en fin de cycle » selon Sophie Camard. « D’un mal nous devrons faire un bien, il nous faudra absolument avancer vers autre chose ».