Hautes-Alpes : hommage national ce lundi pour les quatre militaires du 4ème RCH

SÉCURITÉ / Les corps du capitaine Romain Chomel de Jarnieu, 34 ans et des maréchaux des logis Alexandre Protin, 33 ans, Antoine Serre 22 ans et Valentin Duval, 24 ans ont été rapatriés en France ce dimanche

 

- Hautes-Alpes - 

 

Un hommage national sera rendu ce lundi, sept jours après la mort des 13 militaires au Mali, dont quatre du 4ème régiment de chasseurs. Il s’agit du capitaine Romain Chomel de Jarnieu, 34 ans et des maréchaux des logis Alexandre Protin, 33 ans, Antoine Serre 22 ans et Valentin Duval, 24 ans. Leurs corps ont été rapatriés en France ce dimanche.

 

Des personnalités politiques attendues, dont le président malien

La cérémonie sera présidée dans la cour d’honneur des Invalides à Paris par le chef de l’État. L’homologue malien d’Emmanuel Macron, Ibrahim Boubacar Keïta, sera aussi présent. Plusieurs personnalités politiques se rendront aux Invalides, et notamment les anciens présidents François Hollande et Nicolas Sarkozy. Deux ex-Premiers ministres, François Fillon et Bernard Cazeneuve, prendront eux aussi part à la cérémonie. 

 

« Le Président de la République rencontrera les familles, dans l’intimité, à la fin de la cérémonie », Élysée

 

Elle débutera à 15h avant une fin à 17h. 2.500 personnes sont attendues pour saluer la mémoire des militaires, morts lors d’une opération contre les troupes djihadistes. Leurs deux hélicoptères sont entrés en collision. Cette cérémonie d’hommage en présence des familles des militaires morts pour la France associera les maires, des classes d’élèves ainsi que des porte-drapeaux des communes de Gap, Pau, Saint-Christol et Varces, où sont implantés les régiments dont étaient issus les treize militaires. Après un honneur au drapeau et une revue des troupes, le président français prolongera un éloge funèbre avant de remettre la légion d’honneur à titre posthume à chacun des soldats morts. L’Élysée précise qu’Emmanuel Macron rencontrera les familles des militaires « dans l’intimité à la fin de la cérémonie ».

 

C. Cava Michard