Hautes-Alpes : mobilisation du 22 avril, quatre personnes convoquées devant la justice en novembre

JUSTICE / Une seconde enquête a été ouverte par le Parquet

 

- Hautes-Alpes -

 

Trois hommes et une femme placés en garde à vue ce matin par les enquêteurs de la compagnie de gendarmerie de Briançon dans le cadre d'une seconde enquête ouverte pour identifier « les principaux acteurs côté français du passage en force de la frontière du 22 avril » indique le Procureur de la République de Gap Raphael Balland. Il s’agissait d’une marche pour dénoncer l’occupation du col de l’échelle par des militants de Génération identitaire.

 

Le Procureur souligne que les individus ont refusé ce mardi matin de répondre aux questions portant sur les faits durant cette garde à vue. Elle a été levée en fin d’après-midi. Les quatre personnes seront convoquées devant la justice le 8 novembre, pour avoir à Montgenèvre le 22 avril, « facilité ou tenté de faciliter l'entrée irrégulière en France de plus d'une vingtaine d'étrangers, avec cette circonstance que les faits ont été commis en bande organisée, en l'espèce en leur faisant passer la frontière franco-italienne par l'organisation d'un attroupement concerté de plus d'une centaine de personnes entourant physiquement ces étrangers et les encadrant avec des véhicules afin d'empêcher leur contrôle au poste de la police aux frontières, puis afin de les faire échapper au dispositif mis en place par la gendarmerie nationale et de les escorter jusqu'à Briançon », indique le Parquet de Gap. Une convocation le même jour que les « trois de Briançon »

 

Ce mardi matin, une centaine de personnes s’est mobilisée, devant la gendarmerie de Briançon, pour soutenir ces trois hommes et cette femme à l’appel de plusieurs collectifs.

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A. Vallauri