Hautes-Alpes : parrainage à la présidentielle de Fouillouse, F.Asselineau apporte sa réponse

POLITIQUE / Suite aux articles parus sur Alpes 1, François Asselineau et Franck Arlabosse demandent un droit de réponse.

 

- Hautes-Alpes -

 

Suite aux articles publiés sur Alpes 1, le candidat de l’UPR à la présidentielle, François Asselineau a tenu à apporter sa propre réponse à des propos qu’il juge « diffamatoire » de la part de la conseillère départementale (DVG) des Hautes-Alpes, Patricia Vincent (Retrouvez les articles ici et ), et annonce « procéder à une action en justice ». Voici son droit de réponse

 

« La gravité des propos diffamatoires exprimés à l’encontre de François Asselineau, par Madame Patricia Vincent, conseillère départementale du canton de Tallard nous contraint à y répondre.

Patricia Vincent affirme que le président de l’Union populaire républicaine – candidat à l’élection présidentielle – est « homophobe » sans avancer la moindre preuve pour appuyer cette accusation infamante. Et pour cause, il n’y en a pas, M. Asselineau n’ayant jamais tenu le moindre propos de cette nature. Patricia Vincent déclare également que le président de l’UPR tient « des discours de haine, d’exclusion », là encore sans fournir le moindre élément pour accréditer ses éructations insultantes. Cette pratique est inacceptable de la part d’une conseillère départementale.

S’inspirant du programme du Conseil national de la Résistance en l’adaptant au temps présent, l’UPR est un mouvement qui se situe au-dessus du clivage droite-gauche, ce positionnement est inscrit  dans sa Charte fondatrice.    Nos listes aux dernières élections ont d’ailleurs été classées en « Divers » par le ministère de l’Intérieur. Il est donc faux   d’affirmer que le candidat de l’UPR est « Souvent étiqueté à droite, voire à l’ultra-droite ».

En sous-entendant que François Asselineau pourrait avoir un lien avec le courant politique représenté par Serge Ayoub sous prétexte qu’il a donné une conférence il y a sept ans dans un lieu dont ce dernier était le propriétaire (sans connaître à l’époque la nature des idées de M. Ayoub) nuit à la réputation de M. Asselineau. Pour établir la proximité d’une personne avec des idées ou des partisans de celles-ci, il faut prouver une constance, une régularité. Ce qu’il est impossible de faire dans ce cas, le président de l’UPR n’ayant aucune relation ou affinité avec des organisations d’extrême droite.

Patricia Vincent est manifestement hostile aux analyses et propositions que François Asselineau souhaite défendre à l’occasion de l’élection présidentielle. Cela ne l’autorise pas à le diffamer et à transformer la réalité, a fortiori quand il s’agit de dissuader des maires de lui donner leur  parrainage.

Nous ne demandons pas mieux que de débattre de nos idées, y compris de façon vive. Mais nous ne pouvons tolérer la malhonnêteté et la malveillance au degré atteint dans cet article. C’est pourquoi nous allons procéder à une action en justice, notamment pour l’accusation abjecte « d’homophobie notoire ».

 

Autre droit de réponse, celui du conseiller municipal de Lettret

Franck Arlabosse, conseiller municipal de Lettret, réagit également à la polémique. Celui-ci étant également visé dans l’article, même si son nom n’a pas été cité, il répond au maire de Fouillouse, Serge Ayache. L’élu qui déclarait, concernant les accusations d’homophobie, liées à une absence de la salutation d’un conseiller municipal de la commune de Lettret,  de « ne ne pas avoir reconnu le conseiller municipal de Lettret, que je ne connaissais pas, homosexuel, selon Mme Vincent, et représentant le Maire  Monsieur Oddou », et se défendant de toute homophobie.

 

Voici le droit de réponse de Franck Arlabosse :

« Suite à la polémique de ce week-end, je tenais à établir les faits qui se sont déroulés lors du conseil de l'école Saint-Exupéry du jeudi 2 mars. Rémy Oddou, maire de Lettret, était retenu au conseil d'administration du collège de Tallard, et m'avait demandé de le représenter au conseil d'école. Je suis arrivé avant les maires de Tallard, Châteauvieux et Fouillouse, et, après avoir salué la directrice de l'école, me suis assis. Le maire de Fouillouse a fait le tour de la table pour saluer les participants de la réunion. Lorsqu'il est arrivé à mon niveau, je me suis tourné et lui ai tendu la main, il m'a alors tourné le dos juste avant de me saluer, et est parti pour saluer d'autres personnes. Plus tard, pendant la réunion, le maire de Tallard m'a interpellé pour me demander si je comptais enregistrer toute la réunion. Je lui ai répondu que je n'enregistrais absolument pas la réunion, et qu'il était souhaitable que la réunion se poursuive, plutôt que d'entamer de tels débats qui n'intéressent personne.

J'ai été meurtri par ces attitudes, je suis un simple conseiller municipal de 25 ans, totalement bénévole, et je ne reçois aucune indemnité pour participer à ces réunions. Je demande donc à ce que mon engagement pour ma commune soit respecté. Je précise que, dans le cadre de mon activité, j'avais rencontré le maire de Fouillouse dans sa mairie, et, lorsque je m'étais présenté, j'avais bien indiqué que j'étais conseiller municipal de Lettret. J'ai également rencontré le maire de Fouillouse lors de différentes occasions (réunions de travail, voeux...). Il ne peut donc pas dire qu'il ne me connaissait pas.

J'espère que ce comportement ne se reproduira pas. Je me suis bénévolement engagé pour ma commune afin de faire avancer notre territoire, je demande simplement à être respecté dans cet engagement. »