- Hautes-Alpes -
Pendant deux jours, le président de l'UDI Jean-Christophe Lagard est en visite dans les Hautes-Alpes. Et le voici ce vendredi en conférence de presse à la terrasse d'un café à Briançon. Décontracté et incisif, il est venu présenter sa vision et une partie du projet de l'UDI pour la prochaine présidentielle et surtout les législatives.
Union Modem/UDI avec F.Bayrou à sa tête ?
Une volonté qui semble partagée par le président du Modem, François Bayrou et par le président UDI de la Normandie, Hervé Morin, (voir article ici), mais nettement moins du goût du président de l’UDI, Jean-Christophe Lagarde. Entre les choix politiques passés de François Bayrou, « pour beaucoup décevants » et ses trois tentatives aux élections présidentielles, le « sentiment d’un homme neuf n’est pas partagé par l’ensemble de l’UDI. »
Non, pour une participation à la primaire de droite, oui pour une coalition à l’issue du vote
« Nous ne sommes pas disposés à refaire le jeu de l’échec de notre pays entre 2002 et 2012. Si l’idée du parti unique avait fonctionné, on aurait redressé la France et regagné les élections », constate amèrement Jean-Christophe Lagarde. Fini donc l’idée du parti unique à droite sous la forme de feu l’UMP. Pour le président de l’UDI, si Les Républicains veulent d’une coalition à droite, ce sera avec le retour des fondamentaux de l’époque du RPR associé à l’UDF. Et pour cela, « la coalition doit être plus large » et surtout prise en compte autrement qu’en simple faire valoir politique.
Pour le président du parti centriste pour 2017 le scénario est simple, « l’enjeu de 2017 est de savoir si on apporte du neuf à la France, ou si on ressert le plat de 2012 ? » Une question qui amène une réponse immédiate en direction, à peine voilée, du président de Les Républicains, Nicolas Sarkozy, « si on ressert le plat de 2012, avec les mêmes acteurs, les mêmes recettes, les mêmes idées, c’est l’échec assuré. »
Chantal Eyméoud candidate aux législatives de 2017 ? Réponse à l’issue de la primaire de la droite.
En juillet dernier, l'UDI a investi 250 candidats aux législatives, le parti compte bien en investir une cinquantaine de plus pour la rentrée comptant ainsi peser pour les législatives. Parmi les candidats, une cinquantaine, n'a pas pris la décision définitive de se présenter , c'est le cas de Chantal Eymeoud, en pleine réflexion , qui attendra « le résultat de la primaire de la droite » pour se décider.