- Alpes de Haute-Provence -
Un exercice de sécurité civile pour tester le Plan Particulier d’Intervention (PPI) était mené ce lundi après-midi à l’usine Sanofi de Sisteron. Du fait des risques liés à son activité, certains établissements industriels doivent se munir de ce type de plan. Des plans établis par le préfet.
Le scénario
Une explosion a eu lieu au sein de l’Usine Sanofi chimie. Elle entraine une fuite d’un liquide toxique et une dispersion d’un nuage de brome. La préfecture active ainsi son COD, Centre Opérationnel Départemental. En parallèle, à Sisteron, un Centre de Commandement Communal est mis en place. Tous les établissements recevant du public sont ainsi contactés et doivent se confiner. Un Plan Particulier d’Intervention permet notamment de vérifier que chacun adopte les bons réflexes, comme le souligne le maire de Sisteron Daniel Spagnou : « Chaque Sisteronais possède une plaquette chez lui. La première chose qu’on demande aux gens c’est de se confiner. »
Quatre PPi Technologiques dans les Alpes de Haute-Provence
Les établissements classés Seveso Seuil Haut sont obligatoirement concernés par un PPI. Les sites classés Seveso sont des installations industrielles dangereuses. Dans les Alpes de Haute-Provence, on compte quatre PPi Technologiques : Arkema, Géosel, Géométhane et Sanofi. Tous les trois ans, les sites Sévéso doivent faire l’objet d’un exercice. « L’objectif, c’est de tester la chaine de diffusion de l’information et les chaines de commandement pour pouvoir protéger au mieux les populations. L’idée, c’est de vérifier que le plan arrêté par le préfet et l’entreprise fonctionne, que nous sommes prêts mais aussi tester les délais, les difficultés et les corriger », souligne Christophe Cousin, directeur des services du cabinet du préfet.
Un débriefing « à chaud » a ainsi eu lieu suite à l’exercice. Une analyse doit également être menée pour déterminer ce qui a fonctionner et ce qui est à revoir.