Alpes de Haute-Provence : législatives, B.Beaumeyer investie par Les Républicains et l’UDI

POLITIQUE / Clap de fin pour la droite et le centre en ce qui concerne l’investiture pour la première circonscription des Alpes de Haute-Provence. C’est une candidature centriste qui portera les couleurs LR-UDI pour les législatives des 11 et 18 juin.

 

- Alpes de Haute-Provence -

 

« Je souhaite que la droite et le centre ne présentent qu’une seule et unique candidature pour gagner cette circonscription », déclarait fin janvier Brigitte Beaumeyer sur Alpes 1. Une unité actée depuis hier par le bureau politique parisien tenu entre Les Républicains et l’UDI. Ainsi, tout comme dans les Hautes-Alpes, les nouveaux accords entre l’UDI et François Fillon ont rebattu les cartes des candidats investis pour les législatives des 11 et 18 juin prochain.

 

Une candidature UDI pour la première circonscription

Plus qu’une révolution politique, c’est une confirmation : Magalie Surle, initialement investie par Les Républicains, puis écartée après la victoire de François Fillon à la primaire, pour cause de circonscription réservée,  se voit définitivement remplacée par Brigitte Beaumeyer (UDI). « Je regrette que le choix de la fédération et de Magalie Surle, n’ait pas été pris en compte, mais nous serons tous derrière la nouvelle candidate investie par notre parti lors de cette campagne », a réagi le président du parti dans le département, également candidat à cette élection sur la 2ème circonscription, Sébastien Ginet.

 

Une décision venue de Paris, qui ne sera pas sans conséquences

Outre la déception, vite effacée par l’enjeu d’une victoire pour l’alternance, de Sébastien Ginet, de nouvelles conséquences à cette annonce pourraient à nouveau bousculer la fédération. Après le départ de la déléguée de circonscription, Bérangère Bonnafoux, du trésorier du parti, il se pourrait que ce soit au tour de la secrétaire départementale et vice-présidente de la Région PACA, Éliane Barreille, de quitter le navire départemental.

Celle-ci avait en effet essayé de peser de tout son poids pour faire infléchir le choix de Paris de réserver la 1ère circonscription à l’UDI, appelant les militants du département à faire remonter leur désaccord. Peine perdue … et il se murmure, de façon lancinante, que celle-ci, lassée par tant de travers politiques, pourrait rendre le tablier de son poste de secrétaire…

Autre soubresaut attendu, celui du candidat Bruno Bourjac. Lui qui depuis des mois bat campagne sur le territoire afin de légitimer sa candidature auprès des maires se voit également mis de côté. Un candidat qui depuis le début semble ne rien vouloir céder pourrait se maintenir, à l’image de Jean-Claude Castel sur la 2ème circonscription, au risque d’apporter la division à droite.

Exit également la possibilité, pourtant largement envisagée par le maire (UDI) d’Oraison, Michel Vittenet, de porter la candidature de la droite et du centre, sauf si… si l’élu en décide autrement ? Contacté, Michel Vittenet nous confirme qu’il va « étudier très attentivement la situation et examiner l’opportunité d’une candidature divers droite. »