Hautes-Alpes – « Les 16 élus qui demandent le report du Contrat de Plan Etat Région dans les Hautes-Alpes sont des irresponsables » : Christophe Pierrel, chef de cabinet adjoint au sein de l’Elysée et tête de liste Hautes-Alpes pour les régionales PACA de décembre prochain ne mâche pas ses mots. Il était l’invité de Midi Pétante ce vendredi. Alors que le Premier Ministre, Manuel Valls, s’est déplacé ce vendredi à Marseille avec un corps ministériel pour signer notamment avec Michel Vauzelle, le président de la Région PACA, le CPER, certains élus de droite se montrent insatisfaits de ce qui est donné dans le département. « Nos élus locaux sont en train de s’embourber par la dynamique de Christian Estrosi », le candidat UMP-UDI pour les régionales selon Christophe Pierrel.
L’homme des près de 92 %
Christophe Pierrel sera donc engagé dans les mois qui viennent dans la campagne aux régionales pour le Parti Socialiste, aux côtés de Christophe Castaner, tête de liste régionale. Car il a reçu ce vendredi soir près de 92 % de vote positif de la part des militants des Hautes-Alpes. Une liste qui est donc formée, mais qui pourrait se modifier au gré des accords avec des partis à gauche de la gauche. « On ne va pas faire des accords pour faire des accords, poursuit Christophe Pierrel, mais parce qu’on veut porter un projet commun ». EELV, le PRG et le Front de Gauche accepteront ils de faire liste commune ? La main est tendue.
Christian Estrosi, l’élu qui n’aimait pas la région
Christophe Pierrel n’a pas hésité sur les propos de Christian Estrosi, le candidat UMP-UDI pour les régionales. Propos de 2014 où il annonçait que la Région ne servait à rien. Depuis, l’élu est revenu sur ses propos au micro Alpes 1 en précisant qu’il s’agissait du mandat de Michel Vauzelle qui était inutile. « Que ce soit le FN ou l’UMP, ils prennent la région comme une politique politicienne ».
Vers plus de solidarité territoriale
L’un des premiers axes de Christophe Pierrel : établir plus de solidarité territoriale au sein de la région. « Les financements ne doivent pas se limiter au littoral ».