- Alpes de Haute-Provence -
Entre séchesesse et déficit hydrique dans les eaux du Lac de Serre-Ponçon ou Sainte Croix ou bien encore les records de chaleur, l'été aura été particulièrement difficile pour les pompier bas-alpins, "le dispositif de sécurité civile doit s'adapter dans le département. Cela passera par un retour d'expérience sur la saison. Nous sommes en train d'actualiser notre schéma d'analyse et de couverture des risques. Nous ferons un point à la fin du mois de septembre pour arrêter les orientations en termes de moyens, de personnel et de financement pour les années à venir", explique sur Alpes 1 le colonel Christophe Paichoux. Le directeur du SDIS 04 se félicite d'un engagement massif des sapeurs-pompiers volontaires, "un engagement qui a augmenté de 40 %. Ils ont souvent sacrifié du temps personnel, leurs employeurs ont aussi répondu à l'appel du président du SDIS [Jean-Claude Castel - ndlr] leur demandant de faciliter la disponibilité des volontaires".
Le plan SDIS 2030 : 10 millions d'euros sur huit ans débloqués par le Conseil Départemental
Un plan qui mise sur une priorité : le volet casernes avec plus de sept millions d'euros. Ce plan pluri-annuel bâtimentaire doit "répondre à une situation où nous avons 16 centres de secours qui ont besoin de réfection ou d'extension. C'est engagé sur Sisteron, Riez, Saint-André-les-Alpes. Les pourparlers sont bien avancés avec la commune de Valensole pour un centre de secours. Les travaux ont commencé sur Colmars-les-Alpes", précise le Colonel Paichoux.
Quant à la plateforme logistique de Digne les Bains (2,7 millions d'euros), le projet va s'engager en septembre pour une livraison en 2024. "L'objectif est de réunir toutes les fonctions logistiques : matériel, pharmacie ou matériel de transmission".
"La réévaluation de la prime des sapeurs-pompiers volontaires a mis fin à une anomalie", Colonel Christophe Paichoux
Le Conseil Départemental des Alpes de Haute-Provence a décidé de réévaluer la prime des sapeurs-pompiers volontaires "qui était au plus bas niveau" selon la présidente Eliane Bareille. Un dispositif d'encouragement à la journée qui a mis fin à une anomalie, "nos volontaires percevaient une indemnisation symbolique lorsqu'ils étaient en astreinte la nuit et le week-end, mais pas la journée. Or, c'est en journée que nous avions les plus grosses difficultés pour avoir des disponibilités", termine le directeur du SDIS 04.