- Alpes de Haute-Provence -
« Notre recours était légitime, les jugements du tribunal administratif et du Conseil d’État ont bien montré qu’il fallait le faire », réagit Gilles Chalvet, tête de liste de « Terres Dignoises ». Depuis 15 mois, Digne les Bains fonctionnait dans un flou politique. Patricia Granet Brunello était sortie victorieuse des municipales de 2020, mais avec trois voix d’avance sur son opposant qui avait donc déposé un recours. Le couperet est tombé la semaine dernière avec le jugement du Conseil d’État qui invalide donc les résultats du scrutin. Il faudra revoter les 5 et 12 décembre prochain. Jusque-là, c’est une délégation spéciale qui prend les manettes de la ville en gérant les affaires urgentes et, en parallèle, organisant ces futures échéances. L’heure n’est plus au règlement de compte pour Gilles Chalvet, même s’il estime avoir « été mis au fond de la classe pendant 15 mois » par une majorité « qui reflétait le manque de démocratie ». Une équipe qu’il qualifie aujourd’hui « d’illégitime, qui gouvernait sans partage sur la ville, sans aucune transparence ». Désormais, il relance la campagne avec la volonté de faire apparaitre « sur les écrans radars régionaux la ville de Digne. Sisteron, Manosque, Forcalquier insufflent une dynamique importante et pas la nôtre ».
