Le 8:30 avec Benoit Gauvan

Le 8:30 avec Benoit Gauvan

POLITIQUE / Le nouveau maire d'Oraison et référent départemental de la République en Marche dans les Alpes de Haute-Provence est l'invité

 

- Alpes de Haute-Provence - 

 

Que reste t-il de La République en Marche dans les Alpes de Haute-Provence, quatre ans après l’avènement d’Emmanuel Macron à l’exécutif ? Quatre ans après le carton plein des législatives voyant arriver au sein de l’Assemblée Nationale deux nouvelles députées, Emmanuelle Fontaine Domeizel et Delphine Bagarry ? Depuis, ces deux parlementaires ont claqué la porte de LREM, reprochant une « droitisation » du parti politique. Depuis, Christophe Castaner, ancien Ministre de l’Intérieur, a repris sa place sur le fauteuil rouge de l’Assemblée Nationale mais se fait difficilement entendre dans les médias locaux. « Il reste de nombreux militants, des élus, des personnes qui travaillent sur les échéances à venir », Benoit Gauvan, le nouveau maire d’Oraison et référent départemental pour LREM dans les Alpes de Haute-Provence veut adopter un ton optimiste. Quant à celles et ceux qui ont préféré tourner les talons, « ça a certainement été l’occasion de voir que leur arrivée était simplement pour avoir une place, de l’opportunisme. Il y a eu certainement des déceptions et pour certains, une méconnaissance ou une difficile acceptation que l’on soit à la fois de droite et de gauche ».

 

« Je retrouve bien le programme des précédentes échéances départementales avec un partage des postes sans aucun projet commun. C’est bien déprimant pour notre département », B. Gauvan

 

Pour autant, le parti présidentiel peine à se frayer un chemin dans la politique locale « car il lui manque des années d’existence, l’ancrage territorial se fait à long terme ». Alors quid des élections départementales, alors qu’un front commun semble déjà se faire jour entre la droite et la gauche afin de faire barrage au parti présidentiel ? Rien de bien alarmant pour Benoit Gauvan, « je retrouve bien le programme des précédentes échéances départementales avec un partage des postes sans aucun projet commun. C’est bien déprimant pour notre département ».