- Région Provence Alpes Côte d'Azur -
Provence Alpes Côte d’Azur bénéficie de conditions favorables en matière de santé, d’ensoleillement, de paysages et d’accès aux services. Toutefois, les problématiques de logement ou d’insertion professionnelle sont toujours prégnantes selon l’INSEE. C’est ce qui ressort de sa dernière étude.
Il fait bon vivre dans les Alpes du Sud
L’Institut National de la Statistique et des Études Économiques rappelle que plusieurs facteurs concourent à la qualité de vie. Ici, il s’est basé sur plusieurs critères objectifs comme le logement, l’emploi, ou encore l’environnement pour « appréhender la qualité de vie ». Pour les Alpes de Haute-Provence, l’INSEE pointe un cadre de vie préservé avec des espaces naturels protégés comme le parc du Verdon, du Lubéron, ou encore des Baronnies. Par contre, l’accès à la culture et aux services est éloigné. De plus, alors que la population est plus âgée qu’ailleurs, la faible offre de soins ne facilite pas le maintien en bonne santé. Un tiers des habitant n’a pas de généraliste contre 4% en Région Provence Alpes Côte d’Azur. Quant à l’accès au logement, il est facilité par des prix immobiliers « deux fois moindres qu’au niveau régional » mais près d’un logement sur cinq a plus de 100 ans. C’est deux fois plus qu’en moyenne régionale.
De nombreux atouts pour les Hautes-Alpes
Les huit intercommunalités alpines, soit quasi tout le territoire haut-alpin, regroupent seulement 3% de la population de la région sur 18% de sa superficie. Conséquence, cette nature préservée permet un cadre de vie agréable et favorise la pratique sportive. Les prix des terrains sont aussi les plus faibles de la Région indique l’INSEE. Contrairement aux Alpes de Haute-Provence, la population bénéficie d’un meilleur état de santé et d’une offre de soins en médecins généralistes élevée. Un constat à nuancer pour les médecins spécialistes. L’offre de garde de jeunes enfants est aussi plus importante. Quant à l’emploi, le marché est favorable notamment pour les jeunes, mais l’emploi plus saisonnier est moins rémunérateur qu’au niveau régional. Les trajets des actifs entre le domicile et le lieu de travail sont les plus faibles de la Région. Petit bémol concernant l’accessibilité aux services, rendu compliqué du fait du relief, notamment dans les communes du Champsaur-Valgaudemar et du Guillestrois-Queyras.
A. Vallauri