-Région PACA-
Ses propos remontent au 26 avril 2014. « En 1992, le loup a été réintroduit artificiellement par des fonctionnaires de l’État et par des gardes du parc du Mercantour. » Pour cette phrase et la mise en cause d’un corps de fonctionnaires, Christian Estrosi a été reconnu coupable de diffamation, suite à une plainte du syndicat national de l’environnement. En septembre 2015, Christian Estrosi avait fait appel indiquant que ses propos « n’étaient que la citation d’un article de l’hebdomadaire La Vie Agricole du 14 mars 1996 ».
La cour d’appel d’Aix en Provence vient de confirmer le jugement en première instance.
Le président de la région Paca (LR) avait été condamné en 2014 à 10.000 euros d’amende au pénal et à 2.000 euros au civil. Une peine assortie d’une publication de cette décision dans la presse à deux reprises. Un jugement qu’a confirmé la cour d’appel d’Aix-en-Provence.
« Je vais me pourvoir en cassation », a réagi le maire de Nice dans un communiqué. « Je persiste et je signe : le loup n’a pas été réintroduit de manière naturelle. Je reste fier d’être le porte-parole du pastoralisme et le défenseur du Haut-Pays », ajoute-t-il.