-Région PACA-
« J’apporterai l’aspect raisonnable, je rappellerai les règles intérieures » : à l’heure du renouvellement au sein de Les Républicains dans les Alpes de Haute-Provence, renouvellement synonyme de jeunesse, la secrétaire départementale Eliane Barreille veillera à la bonne tenue du parti.
Mais face à ses nouvelles responsabilités au sein du Conseil Régional, elle annonce tenir sa fonction jusqu’aux primaires, « ensuite, ce sera en fonction du temps ». Quant aux déclarations musclées la concernant durant la campagne, et le désir de certains de prendre sa place de tête de liste, « je n’oublie pas mais j’efface l’ardoise ».
Une élue régionale au sein de la majorité qui veut être près des techniciens, « je suis au sein des services au moins 3 à 4 jours par semaine ». Eliane Barreille qui a dans ses fonctions le transport. Alors que le numéro 1 de la SNCF, Guillaume Pépy, avait annoncé au sein de l’hémicycle vouloir « mieux de trains mais pas plus de trains », elle explique sur le développement du ferroviaire passera en effet par des trains qui arrivent à l’heure, « et donc par des investissements sur les lignes ».
Concernant l’aménagement du territoire, cette mission fait directement écho, selon elle, à l’intercommunalité, « il faudra prendre le temps d’écouter les élus, notamment pour cette communauté d’agglomération dignoise ». Une agglomération que Patrick Martellini, le président de la Moyenne Durance et maire de Château-Arnoux Saint-Auban, refuse de rejoindre s’il n’y a pas plus d’opposition face au projet du département d’implanter un Centre d’Enfouissement Technique sur la zone des Parrines. « Il a raison, j’aurais fait de même », réagit Eliane Barreille, elle qui s’est opposée avant et durant la campagne à ce projet, « et encore aujourd’hui. J’ai d’ailleurs fait parvenir à Christian Estrosi un courrier pour que le projet de CET ne soit pas inscrit dans le Schéma régional des déchets ». Une opposition d’autant plus importante que la gestion des déchets est une compétence régionale.
Enfin, autre commission entre les mains de l’élue, les ressources humaines. Des économies de fonctionnement sont déjà dessinées, notamment la division par deux de l’enveloppe de formation des élus, mais aussi le nom remplacement de 150 départs à la retraite et l’arrêt de CDD. « Il ne s’agit pas de chasse aux sorcières et non pas de suppressions de postes ».