- Région PACA -
Tout est parti du maire socialiste de La Seyne-sur-Mer, Marc Vuillemot, qui souhaite déposer une liste fusionnée des « listes de gauche et de l'écologie du premier tour ». Une proposition relayée sur le site communautaire change.org.
L'élu refuse tout simplement la « reddition en rase campagne dictée » par le premier secrétaire du PS dimanche soir, Jean-Christophe Cambadélis et avance une autre voie : "le rassemblement des listes de Christophe Castaner et de Sophie Camard et Jean-Marc Coppola", qui portaient une liste EELV-Front de gauche.
Appel entendu dans les Alpes de Haute-Provence
Notamment par le chef de file PRG Paca et conseiller municipal d’opposition de Sisteron, Jean-Louis Clément. « Le total des voix de gauche au premier tour est amplement supérieur à celui de Christian Estrosi, c'est pourquoi nous demandons à Christophe Castaner la reconsidération du retrait de notre liste », explique l’élu sur Alpes 1.
…ainsi que dans les Hautes-Alpes
Du côté des Alpes du Sud, Valérie Rossi, maire de Puy-Sanières, conseillère départementale PRG des Hautes-Alpes, Anne Truphème, conseillère municipale de Laragne-Montéglin et Joël Giraud, député PRG des Hautes-Alpes se disent « profondément déçus par la décision de Christophe Castaner lequel, suite aux pressions exercées par le Parti Socialiste au niveau national, a décidé de retirer sa candidature. » Ils demandent « qu’une liste de gauche et de forces de progrès soit déposée pour le deuxième tour des élections régionales en PACA, afin de permettre à nos idées d’exercer la fonction d’opposition ».
« Il n’y a pas d’autre choix que le retrait »
Christophe Castaner, s'il avait laissé entendre dans une première allocution dimanche soir que rien n'était perdu et qu'il pourrait se maintenir, s'était finalement plié à la déclaration du premier secrétaire national du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis appelant au retrait de la liste. Joint par Alpes 1, le député-maire de Forcalquier a confirmé qu'il ne reviendrait pas sur cette décision, s’appuyant sur le fait qu’il n'y avait « pas d'autre choix que le retrait ». Fermez le ban.