Région Paca – Après les attaques du candidat Les Républicains, Christian Estrosi, sur Tweeter, envers la candidate du FN, c’est à Marion Maréchal-Le Pen de s'en prend à la gestion de la ville de Nice. La candidate dénonçant, entre autres, l'implantation des mosquées à Nice ou encore l'afflux de migrants illégaux dans les Alpes-Maritimes.
Mercredi, elle a pris pour cible un imam de Nice qu'elle assimile à un « islamiste », une salve qui vise indirectement la gestion de la ville du député-maire, Christian Estrosi.
Attaque sur les terres et les thématiques de Christian Estrosi
Une attaque, avait débuté mardi lorsque la jeune députée FN avait tweeté une interview de l'imam niçois Abdelkader Sadouni parue dans Nice-Matin. Un message qu'elle a reposté à plusieurs reprises, toute la journée de mercredi, sur le réseau social :
Dans cette interview, l'imam d'une mosquée du quartier sensible niçois des Moulins y désapprouve la prière en plein air de 200 musulmans début août au pied d'un tour HLM d'un autre quartier de l'Est de la ville. « Par ce genre d'actes, notre crédibilité est entamée, nos projets menacés », soulignait ce religieux, membre d'un comité de suivi du culte musulman qui rencontre régulièrement le maire de Nice. Avant d'ajouter : « Nous le savons, l'islam est un enjeu politique. Le FN va en tirer profit. Ne leur donnons pas le fouet pour se faire fouetter. »
L'imam renvoie Marion Maréchal-Le Pen aux propos de son grand-père
« Avec Christian Estrosi, les islamistes n'ont même plus besoin de prières de rue pour se faire entendre à Nice, dixit l'imam », avait écrit mardi la candidate FN sur son compte électoral Twitter. La réponse du maire est venue d'un retweet de sa jeune conseillère municipale Marine Brenier :
La réplique du Front national est arrivée en rafale mercredi après-midi, Marion Maréchal-Le Pen annonçant « toutes les cinq minutes une preuve des accointances islamistes et des fantasmes complotistes de l'imam Sadouni ».
Dans cette guerre des tweets, c'est le responsable religieux qui a cette fois rétorqué en évoquant « la chambre à gaz détail de l'histoire » de son grand-père Jean-Marie Le Pen, exclue hier du parti, et en lui donnant rendez-vous aux urnes.