Jeux Olympiques 2030 : enfin le Cojop !

Jeux Olympiques 2030 : enfin le Cojop !
© Facebook Edgar Grospiron

SPORTS / Le comité d'organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d'hiver 2030 dans les Alpes Françaises sera installé officiellement ce mardi, depuis Groupama Stadium dans la banlieue lyonnaise. Edgar Grospiron devrait donc en prendre la présidence à l'issue d'une assemblée générale constitutive

 

-Région SUD-

Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver 2030 dans les Alpes françaises, ça y est ! On entre dans le vif du sujet. C’est ce mardi que le Cojop, le Comité d’Organisation sera installé à Lyon. 

 

Un COJO 2030 installé une semaine après celui... des Jeux Olympiques d'hiver 2034

Enfin, il faut dire que la fin d’année 2024 aura été chaotique pour les Jeux Olympiques et paralympiques 2030. Avec le flou politique, l’engrenage de la machine risquait de rouiller. 2025 marque un coup d’accélérateur. Il faut dire que le temps presse, 5 ans à peine, pour organiser cet évènement sportif international sur deux régions : Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône Alpes. Un défi logistique qui ne doit souffrir d’aucun retard. Cela donnerait en effet mauvaise figure : alors que le COJO Alpes 2030 est installé ce mardi, celui pour les jeux olympiques d’hiver 2034 à Salt Lake City a été installé… la semaine dernière. 

Pour préfigurer cette feuille de route, l’ancien Premier Ministre Michel Barnier avait été missionné par le Comité International Olympique pour mettre sur pied le Cojop, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Chose faite ce mardi, au Groupama Stadium à Décines-Charpieu.

 

Un nom pour la présidence : Edgar Grospiron

Autour de la table : ministère des sports, Comité national olympique et sportif français, Comité paralympique et sportif français, Région SUD et Région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est lors d’une conférence de presse, programmée pour 15h45, que le nom du président du Cojop sera dévoilé à l’issue d’une assemblée générale constitutive. La surprise ne devrait pas être au rendez-vous : un seul nom sera proposé, celui d’Edgar Grospiron. S’ils étaient plusieurs candidats, Nathalie Péchalat, Vincent Jay, Marie Martinod, Jean-Luc Crétier ou Gérard Holtz, c’est finalement le premier champion en ski de bosse aux Jeux Olympiques d’Albertville 1992 qui prendrait la présidence. L’ancien athlète devra slalomer aussi adroitement dans le monde olympique que dans le monde politique, et maintenir un équilibre entre les deux Régions hôtes.

 

La vigie des Jeux... et de ses finances

Le COJO devra suivre une feuille de route, celle présentée lors de la candidature des Alpes françaises 2030. Il faudra que ces Jeux soient « exemplaires, les plus verts et les moins onéreux » comme l’avait martelé Renaud Muselier, président de l’hémicycle marseillais en juillet dernier. Le comité d’organisation sera en quelque sorte la vigie des Jeux, sur tous leurs aspects : sports, sites, finances, technologie, hébergement, restauration, services aux médias et devra rendre compte de ses progrès auprès du CIO.

Il devra également travailler en étroite collaboration avec le CNO sur les inscriptions des athlètes et les villages olympiques, ainsi qu’avec les Fédérations internationales des disciplines représentées sur les prescriptions techniques des sites et le programme des compétitions. Ce sera aussi le partenaire des autorités locales pour assurer le succès de l’évènement. D’ailleurs, selon nos informations, des élus du nord des Hautes-Alpes pourraient y siéger. 

Enfin, dans le cadre de son travail, c’est également le Comité qui organisera le relais de la flamme depuis le site d’Olympie en Grèce jusqu’au lieu de la cérémonie d’ouverture, pour l’instant inconnue. La métropole de Grenoble s’est portée candidate. Pour rappel, la cérémonie de clôture devrait avoir lieu à Nice. Notez enfin que, si le COJO s’implante dans la région lyonnaise, la SOLIDEO, société de livraison des ouvrages olympiques, sera basée à Marseille, d’ici avril. Elle sera chargée de suivre les chantiers engagés pour accueillir les JO 2030.

C. Cava Michard