Région : JO 2030, "c'est soit oui, soit stop, soit encore"

Région : JO 2030, "c'est soit oui, soit stop, soit encore"

SPORTS / La 142ème session du CIO, le Comité International Olympique, est censée attribuer officiellement ce mercredi les JO d’hiver à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes. Mais il manque toujours deux garanties exigées par l'organisation du fait de la situation politique

 

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Jeux Olympiques d’hiver 2030, que va devenir la candidature des Alpes françaises ? La 142ème session du CIO, le Comité International Olympique, est censée attribuer officiellement ce mercredi les JO d’hiver à la région Provence-Alpes-Côte d’Azur et Auvergne-Rhône-Alpes. Mais la situation politique actuelle en France, après la dissolution de l’Assemblée Nationale, ne permet pas d’obtenir deux documents exigés par l’organisation : la garantie de livraison des Jeux, qui doit être signée par le Premier ministre, et la contribution de partenariat au budget d’organisation entre l’État et les deux régions. Interrogé à ce sujet, le porte-parole du CIO, Mark Adams a admis que la situation politique rendait les « choses un peu plus compliquées ». L’inquiétude est aussi palpable du côté de Renaud Muselier, président de la région SUD.

 

« C’est oui, c’est stop ou encore », R. Muselier


S’il explique sur Alpes 1 que le dossier « avance » après avoir eu l’Élysée et le CIO au téléphone quelques heures avant, le numéro 1 de l’hémicycle marseillais reconnait être inquiet, « il y a la volonté de trouver une solution par le CIO, et la capacité du Président de s’engager dans une démarche. Je pense qu’on va trouver une issue qui soit acceptable pour tous, et qui fera en sorte qu’on ne soit pas ridicule, ni le CIO ni la France au moment où l’on reçoit le monde entier pour les Jeux Olympiques ». 

Si les Alpes françaises n’obtiennent pas ces Jeux faute d’accord ? « On arrête et on perd une vision du développement, notamment du ferroviaire sur les Hautes-Alpes par exemple », poursuit Renaud Muselier. Et si la candidature est validée, « il faudra charger pour valider des financements complémentaires pour l’organisation générale et pour les infrastructures ». Le président de la Région qui insiste sur la nécessité de trouver un accord rapidement, « 2030, c’est demain donc on n’a pas le temps .C’est soit oui, soit stop ou soit encore ». 

Le CIO pourrait décider cette semaine de reporter le vote lors d’une prochaine session extraordinaire, en automne prochain si aucun des deux documents n’est livré d’ici au 24 juillet.

C. Cava Michard / N. Dalbera