Alpes du Sud : les chasseurs prêts à compter le loup

AGRICULTURE / Une demande des syndicats d'exploitants agricoles, pour affiner l'estimation de la population lupine à la veille du groupe national loup

 

- Alpes du Sud - 

 

Les chasseurs sont prêts à compter le loup, comme le demandent les syndicats agricoles. Alors que le groupe national loup doit se réunir le 23 novembre, les exploitants estiment que la population lupine en France est mal estimée et en appellent à ce qui savent compter l’évolution d’une espèce : les chasseurs. Max Mercurio, le président de la fédération régionale et haut-alpine de la chasse, se dit prêt à les épauler. Tout en précisant qu’obtenir une donnée précise sur le nombre de spécimens de loups est impossible, « c’est impossible de compter précisément une espèce, mais on peut suivre son évolution. Nous faisons des repères systématiques, selon des procédures scientifiques ». 

Des chasseurs qui ne veulent plus aider à protéger les troupeaux d’ovins et de bovins dans les Alpes du Sud « et les agriculteurs le comprennent très bien » poursuit Max Mercurio. Alors qu’ils pouvaient être appelés en renfort lors de tirs de prélèvement, le président de la fédération régionale de la chasse estime « qu’on ne nous donne pas les moyens, comme des lunettes à visée nocturne. On s’épuise sans grande efficacité ».

 

Une étude de l'impact du loup sur les ongulés sauvages

Notez qu’au niveau national, la fédération de la chasse va prochainement sortir une étude de l’impact du loup sur la population d’ongulés sauvages. Selon Max Mercurio, dans les Alpes du Sud, la population de mouflons aurait été divisée par 10 du fait de la prédation.

 

C. Cava Michard