- Alpes du Sud -
Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes ce mercredi 25 novembre. Une journée qui a été instaurée en 1999 par l’ONU.
Les violences faites aux femmes, les plus tues
La violence à l’égard des femmes et des filles constitue l’une des violations des droits humains les plus répandues mais aussi l’une des moins signalées en raison de la crainte de la stigmatisation et du sentiment de honte qui l’entourent. La Déclaration sur l’élimination de la violence à l’égard des femmes, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies en 1993, définit la violence à l'égard des femmes comme « tous actes de violence dirigés contre le sexe féminin, et causant ou pouvant causer aux femmes un préjudice ou des souffrances physiques, sexuelles ou psychologiques, y compris la menace de tels actes, la contrainte ou la privation arbitraire de liberté, que ce soit dans la vie publique ou dans la vie privée ».
En France, en moyenne chaque année, 201.000 femmes se déclarent victimes de violences conjugales. C’est deux fois et demi plus que les hommes, une femme meurt tous les deux jours et demi à la suite de coups donnés par son conjoint. Et localement, la problématique se développe.
« On est sur une société violente, on le retrouve au sein du couple », L. Bidalot, directrice CIDFF 04
Dans les Alpes de Haute-Provence, en 2018, 350 victimes s’étaient déclarées. Elles étaient 370 l’an dernier. Mais en 2020, Laetitia Bidalot le craint, le chiffre des 400 victimes sera dépassé. Elle est la directrice du CIDFF 04, le Centre d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles des Alpes de Haute-Provence.