Alpes du Sud : COVID 19, les stations s’organisent et investissent

TOURISME / SANTÉ / Des protocoles sanitaires spécifiques ont été mis en place. Des mesures qui représentent un coût pour les stations des Alpes du Sud

 

- Hautes-Alpes -

 

Alors que la saison d’hiver arrive à grand pas, les stations des Alpes du Sud s’organisent. Des consignes bien précises ont été données par France Montagne pour s’assurer que les gestes barrières soient bien respectés, mais certaines vont encore plus loin.  Pour rappel, en mars dernier, les stations des Alpes du Sud, comme partout en France avaient été fermées de manière anticipée. Pour que la saison estivale se passe au mieux, des protocoles sanitaires ont été établis en s’appuyant sur les prescriptions gouvernementales et celles de France Montagne. Des protocoles qui sont aujourd’hui déclinés pour l’hiver avec des contraintes différentes. Objectif pour Jordane Juschka, directeur de l’Office de Tourisme d’Orcières Merlette, rassurer la clientèle et faire en sorte qu’elle soit au rendez-vous,« la clientèle doit avoir envie et on doit lever les obstacles liés aux conditions sanitaires ».

 

Une certification AFNOR

Une page spécifique a aussi été créée sur le site d’Orcières pour répondre aux questions des vacanciers. D’autres stations vont encore plus loin en recevant la certification AFNOR. C’est le cas par exemple de Puy Saint-Vincent, du Dévoluy ou encore de Pra Loup. Des stations comme Pra Loup ou Orcières Merlette vont également vendre des masques tour de cou. Montclar, seule station auto-gérée d’Europe envisage également de créer des masques pour ses employés indique Valéry Vitte, chef d’exploitation. Un investissement qui n’est pas encore totalement chiffré mais qu’il faut prendre en compte à quelques semaines de l’ouverture des pistes. Car toutes ces mesures ont un coût comme le rappelle Cédric Rossi, directeur du domaine skiable de Pra Loup

 

« Pour l’instant on est à plusieurs dizaines de milliers d’euros », C. Rossi

 

Installations d’automates, d’écrans ou encore organisations des files d’attentes, des investissements qui pèsent dans les finances mais que les stations espèrent amortir sur la durée.

 

Le reportage d’Aurore Vallauri :

 

A. Vallauri