Alpes du Sud : Tour de France, les étapes alpines vues par Christian Prudhomme

SPORTS / La Grande Boucle arrivera dans moins d’une semaine dans nos deux départements avec au programme trois étapes

 

- Alpes du Sud - 

 

J-9 avant le grand départ du Tour de France qui s’élancera le 29 août de Nice. COVID et confinement obligent, le calendrier a donc été bousculé. Pour autant, le parcours fait la part belle aux Alpes du Sud.

 

31 août : Nice-Sisteron

C’est une étape de 198 kilomètres qui attendra les 176 cyclistes avec plusieurs cols au menu : le Pilon, la Faye, les Lèques et le dernier non pas des moindres, l’Orme. « Les coureurs pourront être inspirés par les senteurs de Grasse en quittant l’arrière-pays niçois. Ils emprunteront ensuite la Route Napoléon, avec beaucoup moins d’obstacles que l’Empereur à son retour de l’île d’Elbe, ironise Christian Prudhomme, le directeur du Tour. Le final plat en vue de la Citadelle de Sisteron ne devrait pas contrarier les plans des équipes de sprinteurs ».

 

1er septembre : Sisteron-Orcières Merlette

« Une arrivée en altitude aussi tôt dans le Tour de France est rarissime », explique le patron du Tour. Pour cette étape 4, 160,5 kilomètres chaufferont les mollets des coureurs avec une étape qualifiée « d’accidentée » par les organisateurs. Entre le col du Festre puis de Corps, de l’Aullagnier, la côte de Saint-Léger-les-Mélèzes, les équipes engagées franchiront donc Orcières-Merlette dans une altitude finale de 1.825 mètres. « Le programme du jour avec une excursion gentiment corsée dans le massif du Dévoluy n’a pas vocation à éparpiller les favoris. Mais la montée à Orcières-Merlette, à 1 800 mètres, devrait fournir de précieux enseignements sur l’état de forme des uns et des autres », poursuit Christian Prudhomme.

 

2 septembre : Gap-Privas

Après l’effort, le plat ! Le 2 septembre, l’étape 5 de 183 kilomètres mènera les engagés entre Gap et Privas. De quoi donner aux sprinteurs l’occasion de lâcher du lest, « dans la vallée du Rhône, la tradition cycliste, ce sont bien les sprints massifs. En conclusion d’une route en faux plat montant sur plusieurs kilomètres, celui de Privas concernera les spécialistes parmi les spécialistes », commente le directeur du Tour de France.

 

Le port du masque, « une question de bon sens »

 

L’évènement sportif n’efface pas pour autant la situation sanitaire. Christian Prudhomme a rappelé, lors d’une conférence de presse, qu’il était très important pour les spectateurs de porter le masque sur le parcours de l’épreuve, « il n'y a clairement pas de question à se poser. J'aime le vélo, j'aime le Tour, le bon sens indique qu'il faut porter le masque, même si l'obligation formelle de le faire dépend des préfets des 32 départements traversés ».

 

C. Cava Michard