Alpes du Sud : « si on ne fait rien, ce sont 4 stations qui pourront encore proposer du ski »

ENVIRONNEMENT / Philippe Rossello, coordinateur et animateur du GREC Sud, géographe, spécialiste du climat, du changement climatique et de la qualité de l’air

 

- Alpes du Sud - 

 

Il sera ces 6 et 7 décembre à Barcelonnette pour le colloque CLIMALP, dédié au réchauffement climatique. Un enjeu public qui concerne les Alpes du Sud, et leur avenir touristique notamment. Philippe Rossello est coordinateur et animateur du GREC Sud, géographe, spécialiste du climat, du changement climatique et de la qualité de l’air. Sur ce dernier point, « les Alpes du Sud sont un peu préservées, mais il faut faire attention notamment face au changement climatique qui va contribuer à la concentration ».

Quant au réchauffement climatique, il pourra entraîner plus de phénomènes météorologiques exceptionnelles, « plus de glissements de terrain, des cours d’eau chargés en boue et en pierres ». Les communes doivent donc s’adapter, mais comment ? Philippe Rosselo parle d’irrigation au goutte à goutte, « pour le tourisme, ce sera un changement radical pour les stations sous 1.800 mètres d’altitude car l’enneigement ne sera pas fiable ». Si on ne fait rien, 4 stations sur les 23 « que comptent les Alpes du Sud pourront encore proposer du ski » : Montgenèvre, Saint Véran, Puy-Saint-Vincent et Orcières.