- Alpes du Sud -
Si la colère monte à la pompe auprès des particuliers qui vont mener des actions de blocages demain samedi, l’inquiétude monte également monte auprès de l’association des maires de montagne (ANMSN). « En fonction de l'augmentation, il faudrait entre 40 à 60.000 euros de plus par an » pour le déneigement des routes au sein de la station de ski annonce l'Association Nationale des Maires et des Stations de Montagne (ANMSM).
Nouvelle carte interactive avec les points de rendez-vous dans les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence. https://t.co/daGFZFQANS
— Alpes 1 (@alpes_1) 16 novembre 2018
Plus précisément c'est le gazole non routier (GNR) qui est source d'inquiétude, notamment pour les collectivités, les entreprises de travaux publics ou les stations de ski. L'article 19 du projet de loi de finances pour 2019 prévoit en effet la suppression des tarifs réduits de Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques (TICPE), ce qui impactera lourdement les budgets des départements et des domaines skiables.
« Le gouvernement a prévu, sans aucune concertation, une hausse de 300% de la taxe sur le gazole non routier ce qui augmenterait le prix du carburant de 40 centimes par litre » dénonce l’ANMSM.
Pour Charles-Ange Ginésy, président de l’ANMSM cette décision est inacceptable. « Il faut prendre compte les impacts pour les communes. Cette hausse touche directement les opérations de déneigement et de damage ; des actions indispensables pour assurer la sécurité des routes et nos missions de service public. Ne nous trompons pas de combat, l’augmentation des taxes sur le GNR n’aura pas d’effet environnemental positif pour la simple raison qu’il n’existe aujourd’hui pas d’alternative. »
A.Cam