Alpes du Sud : l’ANERN veut entrer dans une nouvelle ère

ÉCONOMIE / Les membres de l’Association nationale des élus de la route Napoléon se sont réunis, ce jeudi, pour élire leur nouveau président et fixer un nouveau cap. Ils souhaitent insuffler une nouvelle dynamique et relancer de nouveaux projets sur le territoire. La structure devrait s’ouvrir aux acteurs économiques et touristiques.

 

- Alpes du Sud -

 

Un nouveau chef à la tête de l’Association nationale des élus de la route Napoléon. Jérôme Viaud, le maire de Grasse a passé la main à Jean-Marc Delia, maire de Saint-Vallier-de-Thiey, dans les Alpes-Maritimes.  Il a été élu à l’unanimité par les membres de cette structure qui se sont retrouvés, ce jeudi, à Sisteron. Fondée deux siècle après que l’ « Aigle » a poussé ses premiers cris en 1769, l’ANERN réunit depuis 1969 les maires des communes traversées par l’Empereur au retour de son premier exil forcé de l’Île d’Elbe. De Portoferraio jusqu’à Grenoble, en passant par Golf Juan, les élus ont donc pour objectif de mettre en valeur cet itinéraire qui a forgé la légende Napoléon. Oui, mais voilà, l’ANERN est en panne sèche. La réunion d’hier a donc été l’occasion de tout remettre à plat. L’objectif était donc de faire un toilettage des statuts de cette association qui vit aujourd’hui sur sa réserve, comme le souligne Jean-Marc Delia, le nouveau président de l’ANERN :

 

Ouvrir aux acteurs économiques

Jusque-là, seuls les maires siégeaient à l’ANERN. Mais aujourd’hui à court d’argent pour la financer, ils envisagent d’ouvrir l’association aux acteurs économiques pour relancer de nouveaux projets. Franck Pérard, adjoint au maire de Sisteron, en a un qui lui trotte dans la tête :

 

Des statuts en discussion

Pour autant, les statuts tels que le prévoit cette première mouture ne plaisent pas à tout le monde. Notamment à Bernard Teyssier. Le président de l’Office de tourisme Provence-Alpes Digne peste contre la place faites aux « OT » :

 

Bernard Teyssier, donc, pas grognard mais constructif. D’autant que rien n’est encore inscrit dans le marbre. Les statuts définitifs devraient être votés l’année prochaine.  

Q. Perez de Tudela