Alpes du Sud : Christophe Castaner, prochain ministre de l’Intérieur ?

POLITIQUE / L’ex-député des Alpes de Haute-Provence, marcheur de la première heure pourrait bien faire partie de la liste finale présentée par Édouard Philippe au président de la République.

 

- Alpes du Sud -

 

Il n’a pas cédé, Gérard Collomb décide d’aller jusqu’au bout du bras de fer, et cette fois Emmanuel Macron n’a plus le choix. S’annonçant candidat pour les municipales de 2020 à Lyon, le ministre de l’Intérieur, a tenté d’être le maitre des horloges en annonçant sa future démission. Mais président de la République à tenté de reprendre la main en refusant cette même démission. Conséquence de cette séquence, le ministre de l’Intérieur se paie le luxe de rééditer la provocation dans le Figaro ce mardi : « Je maintiens ma proposition de démission », déclare-t-il, visiblement très pressé de regagner Lyon. Alors, il faut dans l’urgence trouver un remplaçant.

 

« C’est un ministère qu’il estime »

Parmi les proches de Christophe Castaner, certains se souviennent que lors de l’élection d’Emmanuel Macron, l’actuel patron de la République En Marche n’aurait pas rejeté la proposition du poste de ministre de l’Intérieur, « c’est un ministère qui lui aurait bien plu », précise l’un des proches de l’ex-député des Alpes de Haute-Provence. Ça tombe bien, aujourd’hui il fait partie des noms qui sont évoqués comme futur locataire de la place Beauvau.

Emmanuel Macron remplacerait ainsi un de ses plus fidèles proches, par un autre fidèle parmi les marcheurs de la première heure. Une proposition « crédible » pour le député (LREM) des Hautes-Alpes, Joël Giraud, voire même « souhaitable ».

Une possibilité, d'autant que Christophe Castaner reste l'un de ceux qui à l'oreille du président de la République. Mais avant de traverser la rue pour endosser le costume de première flic de France, il faudra quitter la présidence de LREM. Un départ qui mettrait fin au cumul de délégué général de LREM et secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement, dénoncé comme un « mélange des genres » par l'opposition de gauche et de droite, en novembre dernier.

 

 

A.Cam