- Alpes du Sud -
Injecter 3,4 milliards d’euros d’ici 2022, faire tomber les murs entre l’hôpital et la ville, supprimer le numerus clausus qui limite la formation de nouveaux médecins, changer le mode de paiement des actes… Le Plan santé, présenté ce matin par Emmanuel Macron, en présence notamment de la députée (LREM), des Alpes de Haute-Provence, Emmanuelle Fontaine-Domeizel prévoit 54 mesures afin de créer un « nouveau système de santé pour les cinquante prochaines années. »
« Aucune structure ne fermera, mais cela ne signifie pas qu’il ne doit pas y avoir d’évolution dans leur mission », E. Fontaine-Domeizel.
Parmi les mesures qui touchent les Alpes du Sud : les hôpitaux de proximité
Les hôpitaux seront désormais classifiés en trois niveaux : les hôpitaux chargés du soin de proximité (médecine générale, gériatrie, soins de suite), ceux chargés des soins spécialisés comme la chirurgie ou les services de maternité, et enfin les soins ultra-spécialisés dans des plateaux techniques de pointe.
« Chaque hôpital devra se concentrer sur les soins sur lesquels il est le plus pertinent », a souligné Emmanuel Macron, sans écarter la fermeture de certains services et leur réutilisation pour d'autres usages. « Certaines activités devront fermer à certains endroits quand certains plateaux techniques, sous-utilisés, deviennent dangereux ». Des annonces qui laissent donc en suspens l’avenir de certains établissements comme à Laragne-Montéglin et Embrun, contrairement à ce qu’avance la députée des Alpes de Haute-Provence.
A.Cam