- Alpes du Sud -

Le gouvernement a entamé une chasse aux taxes dites de faible rendement. Des taxes qui selon la Cour des comptes sont « obsolètes » et aux coûts de gestion « disproportionnée. » Ainsi, la France compterait, en 2018, pas moins de 300 variétés de taxes, droits, contributions et autres redevances dont les recettes couvrent à peine le coût de leur collecte. Certaines devraient être supprimées dans le projet de loi de finances pour 2019, dont une liste sera présentée avant le vote de la loi cet automne.

Des petites taxes qui touchent les stations de ski

Parmi elles on compte la « taxe pylône », versée par EDF aux communes touchées par la pollution visuelle des installations électriques. Accusées de coûter chère et d’accroître la complexité du système fiscal français, des rumeurs de suppression de cette taxe sur les pylônes à haute tension circulaient.

Pour faire taire ces bruits, le député (LREM) des Hautes-Alpes et Rapporteur général du budget, Joël Giraud, a rencontré ce mercredi le ministre de l’action et des comptes publics Gérald Darmanin, afin de lui rappeler que celle-ci « constituait un élément des équilibres trouvés avec les collectivités lors des grands projets d’infrastructures. » À cette question le ministre a été formel : « cette taxe, qui est en fait une redevance, ne sera pas supprimée » indique Joël Giraud. « Une information importante dans un département très impacté par le projet électrique de rénovation de la Haute Durance », conclut le parlementaire.

Notez que d'autres taxes comme les redevances ski de fond et remontées mécaniques sont maintenues.

A.Cam