Alpes du Sud : il est maintenant possible de manger en altitude, après la fermeture des pistes

TOURISME / Par décret le gouvernement permet aux maires, ou préfets, d'autoriser la circulation des motoneiges vers les restaurants d'altitude, sous certaines conditions.

 

- Alpes du Sud -

Manger en altitude en station après la fermeture des pistes, un plaisir jusqu’alors irréalisable que pourront maintenant s’offrir les touristes. Après le vote en 2014, dans le cadre de la loi sur la simplification de la vie des entreprises, d’un amendement autorisant le convoyage de la clientèle vers les restaurants d’altitude par motoneige, les stations de sports d’hiver étaient en attente du décret fixant le cadre juridique de cette autorisation. C’est aujourd’hui chose faite : il sera possible d’accéder aux restaurants d’altitude, après la fermeture des pistes de ski, grâce à des motoneiges.

Une possibilité offerte grâce au Comité de Massif des Alpes puis par le Conseil National de la Montagne, présidé par le député (PRG) des Hautes-Alpes, Joël Giraud, qui s’étaient réunis pour donner, - en anticipation sur l’acte 2 de la loi montagne.Ndlr-. Un avis qu’a largement suivi le gouvernement en publiant fin octobre les modalités de sa mise en œuvre.

 

Tous les restaurants d’altitude ? Pas tout à fait.

Pour éviter tout dérapage, le gouvernement précise dans les modalités de mise en œuvre que « seuls les établissements situés sur les domaines skiables, après la fermeture des remontées mécaniques, sont concernés sur des itinéraires définis par le Maire, ou le Préfet s’il y a plusieurs communes, sur les pistes de ski ou d’entretien, en dehors des zones écologiquement sensibles. » Une réglementation sous forme de « gardes fous conformes à l’esprit et à la lettre des équilibres issus des travaux du Conseil National de la Montagne », estime Joël Giraud.

 

Le décret :

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