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Alpes du Sud : les départements alpins ne sont pas des territoires de radicalisation

SÉCURITÉ / C’est ce qui ressort d’un bilan officiel du 28 janvier dévoilé ce mardi par nos confrères du Figaro

Photo carte radicalisation en France / DR Le Figaro


- Alpes du Sud –


Les Alpes du Sud ne sont pas des territoires de radicalisation. C’est ce qui ressort d’un bilan officiel du 28 janvier dévoilé ce mardi par nos confrères du Figaro. En France, « le phénomène a doublé en moins d’un an et touche de plus en plus d’adolescents et de femmes. » Qu’en est-il dans les Alpes du Sud ?


Moins de 50 signalements depuis avril 2014 pour nos départements


8.250 personnes signalées comme radicalisées sur l’ensemble du territoire français contre 4.050 en mars 2015 avec le plus grand nombre de cas recensés pour Paris, l’Ile de France et le Sud-Est, indique Le Figaro. Mais dans le Sud Est, les Hautes-Alpes et les Alpes de Haute-Provence se démarquent du reste de la Région PACA. Ce sont les deux seuls départements qui comptent moins de 50 signalements depuis avril 2014. A contrario, les Alpes Maritimes sont le département le plus touché en PACA avec plus de 200 signalements depuis avril 2014. Un département suivi de près par le Var, les Bouches du Rhône et le Vaucluse, qui comptent chacun entre 100 et 200 signalements pour la même période.

Plus d’une trentaine de personnes pour les Alpes de Haute-Provence et une dizaine pour les Hautes-Alpes font toutefois l’objet d’une surveillance particulière dans les Alpes du Sud.