Hautes-Alpes - Maria Tchernetskaia devant les tribunaux ce jeudi après-midi. Cette femme de 40 ans comparait, devant le tribunal correctionnel de Gap, pour non représentation d’enfants. Elle avait pris la fuite avec sa fille, le 15 mars dernier, au lieu de la déposer chez son père à Laragne-Montéglin. Une femme actuellement en détention provisoire, au sein de la maison d’arrêt des Baumettes à Marseille.
"La disparition était inquiétante"
Le vendredi 13 mars dernier, Maria Tchernetskaia récupère sa fille, Dina, 9 ans, à la sortie de l’école de Laragne-Montéglin. Séparée de son père, elle doit la lui laisser le dimanche qui suit. Un père qui ne verra pas sa fille et donnera l’alerte. Très vite, la gendarmerie lance un appel à témoins. Maria Tchernetskaia n’a pas de véhicule, elle n’a pas non plus de téléphone portable. Sa localisation par les enquêteurs est donc difficile. Le Procureur de la République de Gap, Raphaël Balland, parle, à l’époque, d’une « disparition inquiétante » et d’un enfant « susceptible d’être en danger ».
La piste du départ en Russie rapidement privilégiée par les enquêteurs
L’hypothèse des enquêteurs est que la mère ait voulu rejoindre la Russie, son pays natal, par les transports en commun. Finalement, c’est le mercredi 18 mars que cette mère de famille de 40 ans est interpellée à l'aéroport de Nice, en train de réserver des billets d'avion à destination de la Russie. Elle devait passer en comparution immédiate le vendredi 20 mars, mais son avocat a demandé un délai, pour préparer sa défense. Elle encourt jusqu’à un an d'emprisonnement.