Alpes du Sud : Découvrez la nouvelle carte des vacances scolaires

ÉDUCATION / A vos agendas ! Le Ministère de l’Education Nationale vient de publier son projet de calendrier scolaire pour les trois années à venir. Pour les années scolaires 2015-2016 et 2016-2017, la rentrée des élèves est fixée au 1erseptembre et la pré-rentrée des enseignants au 31 août

Alpes du Sud - Respecter le rythme de quelques 12 millions d’élèves sans se mettre à dos enseignants, familles et les professionnels du tourisme, bienvenue dans le casse-tête de l’Éducation Nationale.

Pour les années scolaires 2015-2016 et 2016-2017, les élèves n’auront pas cours les vendredis et samedi matin suivant le jeudi de l’Ascension. En revanche, en 2017-2018, ces journées seront travaillées, cette année-là comprenant déjà deux journées fériées au cours de la même semaine, indique le ministère.


« L’intérêt de l’enfant et l’économie de montagne sont respectés»

Pour tenir compte du nouveau découpage des régions lié à la réforme territoriale, le ministère modifie certaines zones. Car, parmi les nouvelles régions, trois d’entre elles comportent des académies qui relèvent aujourd’hui de zones de vacances scolaires différentes. C’est le cas des régions Alsace, Champagne-Ardenne et Lorraine ; Aquitaine, Limousin et Poitou-Charentes ; Basse-Normandie et Haute-Normandie. Ainsi, dès le calendrier 2015-2016, l’Île-de-France ne partagera plus ses vacances avec Bordeaux mais avec les académies de Toulouse et Montpellier. Et Bordeaux partagera les siennes avec Poitiers, Limoges, Clermont-Ferrand, Dijon, Besançon, Lyon et Grenoble. Il fallait «? une meilleure répartition des flux entre les territoires sur toute l’année et, en particulier, le meilleur équilibre des flux vers le massif alpin sur la saison d’hiver?», justifie le ministère.



Joël Giraud, député (PRG) des Hautes-Alpes, et président national des élus de montagne depuis 2013 nous confirme que « tout avait été fait pour négocier un calendrier comme celui –ci (…) c’est la première fois qu’on nous écoute et qu’on prend en compte la parole des élus de terrain, l’intérêt de l’enfant et l’économie de montagne sont respectés ».