Alpes du Sud : Le ministère dévoile une carte de l’échec scolaire

ÉDUCATION / Une carte qui confirme quelques idées reçues sur nos territoires.


Alpes du Sud - C’est Le Parisien/Aujourd’hui en France qui a sorti cette carte pour la première fois, mais c'est le Ministère de l’Éducation Nationale qui l'a publiée et qui dévoile « les zones à risques d’échec scolaire », déterminées par plusieurs critères (chômage, diplôme des parents, milieu culturel).

Comment est évalué le risque d’échec ?

Plusieurs niveaux apparaissent sur la carte :

Très fort : dans les zones où il y a un cumul de fragilités économiques, familiales, culturelles en milieu urbain (en rose sur la carte), ou lorsque l’on dépend d’une petite et moyenne commune fragile, où le chômage est important (en orange).

Fort : dans des milieux très urbains où les difficultés familiales sont importantes. On y trouve un taux élevé de familles monoparentales et de ménages vivant en HLM, nous dit Le Parisien (en jaune sur la carte). Il est également fort dans les zones où il y a une fragilité culturelle, avec une forte proportion de parents non diplômés, dans les régions à dominante rurale (en turquoise sur la carte).

Faible : dans les zones qui se situent dans un « milieu rural vieillissant » (en gris sur la carte). Ce sont des zones stables, où l’on souffre néanmoins d’un déficit démographique.

Très faible : dans les territoires favorisés, où les revenus et les diplômes des parents sont conséquents (en vert sur la carte).

Quelles conclusions pour les Alpes du Sud :

Hautes-Alpes : le risque d’échec scolaire est faible

Voici une fausse bonne nouvelle, puisque si le risque est faible, la raison de ce constat n’est pas satisfaisant pour l’avenir économique du département, avec un défaut capital : une majeure partie du département est en « milieu rural vieillissant ».

Alpes de Haute-Provence : le risque est très fort

Au contraire des Hautes-Alpes, si le département ne pâti qu’en partie  d’un « milieu rural vieillissant », principalement dans le nord du département, pour le reste du territoire le défaut dépend de « petites et moyennes communes fragiles, où le chômage est haut. »