Alpes du Sud – « Il nous faut aujourd’hui des luttes massives et explosives pour faire reculer le gouvernement et le grand patronat » : une phrase de Chantal Gomez qui résume le programme de Lutte Ouvrière pour les élections européennes du 25 mai prochain. La tête de liste du parti pour la circonscription sud est était l’invitée du Tête à Tête d’Alpes 1 Live ce mercredi. Elle fait donc de cette échéance une élection nationale, qui devrait donner une troisième claque au gouvernement socialiste et au président François Hollande. Mais aussi au patronat, ces grands groupes qu’elle appelle la « bourgeoisie ».
Si les élections européennes « ne changeront pas les choses pour les classes populaires », selon Chantal Gomez, elles serviront de haut parleur pour Lutte Ouvrière. Pour dire que « l’Europe a été faite pour les grands groupes et les profits capitalistes ». Mais alors que les Alpes du Sud sont composées à une très large majorité d’un tissu économique de TPE et PME, en font-ils partie ? « C’est le patron de PME qui doit sentir s’il est du côté de la bourgeoisie ou du côté des ouvriers. Malheureusement, il y en a beaucoup qui sont du côté de la grande bourgeoisie », explique t-elle sur Alpes 1. Et alors que Lutte Ouvrière veut interdire les licenciements au sein des entreprises, les mesures semblent floues : « Il faut qu’elles aient accès aux grands groupes qui les exploitent ».
