Alpes du Sud - Les électeurs de 104 communes des Hautes-Alpes et Alpes de Haute-Provence seront de nouveau appelés aux urnes ce dimanche pour le second tour des élections municipales. 58 communes des Hautes-Alpes sont concernées dont cinq de plus de 1.000 habitants. Il s’agit de Gap, Briançon, Laragne, Le Dévoluy et Serres.
A Gap, tout d’abord, ils devront départager quatre listes. Elles sont menées par le maire-sortant Roger Didier pour la droite et par Bernard Jaussaud, Jean-Claude Eyraud et Guy Blanc pour la gauche. Une gauche qui apparait désunie, aucun accord n’ayant été trouvé entre les candidats.
A Briançon, en revanche, le candidat de l’UMP et de l’UDI, Arnaud Murgia, s’est retiré de la course après le premier tour pour donner une chance à la droite de l’emporter. Il a apporté son soutien à son adversaire, le candidat Divers Droite Romain Gryzka. Ce dernier sera donc opposé au maire-sortant socialiste, Gérard Fromm. Pour rappel, il était arrivé en tête au premier tour avec 35 % des suffrages.
A Laragne, il y aura une triangulaire puisque trois candidats sont encore présents. Henriette Martinez pour l’UMP-UDI et Michel Joannet à la tête d’une liste Divers Droite. Ces derniers restent tous deux en lice, peu enchantés à l’idée de faire front commun. Ils auront face à eux, le dernier représentant de la gauche Jean-Michel Reynier, soutenu par le maire-sortant Auguste Truphème. Le quatrième candidat du premier tour, Jean-Paul Jouve, a quant à lui été éliminé n’ayant obtenu que 9 % des voix au premier tour.
Direction le Dévoluy où ce sera un duel entre le maire-sortant Jean-Marie Bernard et Thomas Michel. Le maire-candidat était arrivé en tête dimanche avec 49 % des voix. Il a d’ailleurs reçu le soutien du président du Conseil Général ce mercredi. De son côté, la liste de Marie-Paule Rogou, qui a obtenu 21 % des suffrages, s’est retiré du second tour. Elle a tout de même pris position apportant son soutien à Thomas Michel. Le duel s’annonce donc serré.
Pour la commune de Serres, comme à Gap, on prend les mêmes et on recommence, ce sera une quadrangulaire avec deux hommes et deux femmes. Au premier tour, Mathieu Bernard était arrivé en tête avec 31 % des suffrages. Il a devancé dans l’ordre Myriam Bottasso, Arlette Clavel-Mayer et Jacques Arnoux. Des approches ont bien été faites entre candidats, mais aucune fusion n’a été opérée.
Dans les Alpes de Haute-Provence, les électeurs seront une nouvelle fois sollicités dans 46 communes, dont 10 de plus de 1.000 habitants. La lutte s’annonce acharnée à Digne-les-Bains. De cinq listes au premier tour, on est passé à trois au second. Pour faire barrage au Front National et à Marie-Anne Baudoui-Maurel arrivée en tête dimanche dernier, la gauche s’est organisée. Franck Di Benedetto s’est retiré de la course et a apporté son soutien à son adversaire Patricia Granet. Pas de front républicain pour le candidat UMP-UDI, Christian Barbero, il reste dans la course. En revanche, Gérard Second, qui avait obtenu 9 % des voix n’est plus en lice.
A Jausiers, ce sera également une triangulaire. Les candidats, Frédéric Bourquerod et Jacques Pelloux, n’ont pas trouvé d’accord pour le second tour, ce qui place le maire-sortant Lucien Gilly en position de force. Il avait obtenu 41 % des suffrages au premier tour.
Du côté des Mées, ce sera aussi une triangulaire entre Gérard Paul, Max Eymard, et Brigitte Proust. Avantage au premier qui était en tête dimanche avec 46 % des voix.
Trois candidats sont également présents à Oraison, à Reillane et à Pierrevert où le maire-sortant Sylvianne Chaumont est en ballotage défavorable. Elle a été devancée dimanche dernier par le candidat UMP André Mille. Evelyne Venet, qui reste en course ne semble pas en mesure de perturber ses adversaires.
A Valensole, deux listes seront opposées, tout comme à Peyruis, où le président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, Simon Caparros, était devancé par Patrick Vivos au premier tour. En troisième position à l’issue du dépouillement, Gérard de Meester, s’est retiré de la course et a apporté son soutien à Patrick Vivos. On assiste donc à une union de la gauche face à la droite.
Enfin, la lutte s’annonce également féroce à Riez et à Gréoux-les-Bains où l’on a assisté à des fusions de listes. Deux duels s’annoncent entre Paul Audan et Philippe Vidal pour Gréoux, et entre Christophe Bianchi et Claude Bondil à Riez.