Alpes du Sud : une association pointe le danger… des trainées blanches dans le ciel

SOCIETE / Ces trainées, que l’Association Citoyenne pour le Suivi, l’Etude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques qualifie de chemtrails, pourraient représenter un danger pour l’Homme et la nature

Hautes-Alpes - Et si les trainées blanches laissées par les avions dans le ciel étaient nocives pour l’Homme et pour l’environnement ? Et si ces traînées étaient des chemtrails, c’est-à-dire des retombées de produits chimiques destinées à changer le climat ?

Une théorie qui peut sembler fantaisiste et pourtant, si on en croit le travail mené depuis une dizaine d’années par l’ACSEIPICA, l’Association Citoyenne pour le Suivi, l’Etude et l’Information sur les Programmes d’Interventions Climatiques et Atmosphériques, il ne s’agit pas de vidange des fonds de réservoir, comme tout un chacun pourrait penser, mais d’épandage aérien de produits chimiques : « On a des points d’observatoires dans les Alpes du Sud, notamment le Mont Colombis. Ces trainées peuvent faire parfois des centaines de kilomètres et, petit à petit, elles vont se déliter pour former un voile nuageux. Or, il faut savoir qu’à l’intérieur de ces avions, il n’y a aucun passager, il n’y a que des produits chimiques. Et on observe alors par la suite des pluies, des vents violents et un changement de climat », explique sur Alpes 1 Jacques Daidie, d’ACSEIPICA.

Des avions qui seraient, selon l’association, militaires survolant le territoire en-dessous de 8 000 mètres d’altitude. « Or, et ceci depuis l’an 2000, les avions civils sont tenus de voler au-dessus de cette altitude (auparavant 4 000 mètres) », précise ACSEIPICA dans un de ses rapports. Car ces chemtrails seraient les phénomènes apparents de géo-ingénierie. Une technologie qui vise à contrôler le climat, « le premier homme à avoir ensemencer les nuages avec l’intention d’occasionner des dégâts militaires est Ben Livingston. Une de ses missions principales a été de rédiger un plan de contrôle de changement climatique pour le monde entier », poursuit Jacques Daidie.

Récemment, l’association a lancé une pétition dans les Alpes du Sud, adressée aux médecins et aux élus. 70 professionnels de santé l’ont signée et cinq conseillers généraux des Hautes-Alpes. Quant à Joël Giraud, le député a interpellé le gouvernement à ce sujet le 12 novembre dernier. Pendant ce temps, l’association poursuit son travail. Elle analyse des filaments tombés du ciel, dans un laboratoire indépendant de Cuers. Et selon les dernières conclusions, des dangers pour la santé sont pointés. « Les échantillons contiennent plusieurs composés aromatiques toxiques synthétiques et du DHP, qui est redouté à cause de ses propriétés de perturbateurs endocriniens », avance Jacques Daidie.

A noter que l’association craint également que ces épandages provoquent le réchauffement climatique