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Régie du Sauze / La CCVU joue la carte de la transparence

Depuis plusieurs mois, un litige oppose, la CCVU, Communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye, et la SARL Coutollenc.

Alpes de Haute-Provence - La régie de la station du Sauze Super Sauze était au cœur des préoccupations ce mardi à Barcelonnette. Depuis plusieurs mois, un litige oppose, la CCVU, Communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye, et la SARL Couttolenc. Ancienne gérante du domaine, cette dernière a eu droit d’exclusivité au cours des 28 dernières années, avant un retour en régie publique. La CCVU a donc souhaité organiser une réunion publique, afin de rassurer la population, mais surtout dans le but d’expliquer où en sont les démarches administratives et judiciaires.

La salle des délibérations de la CCVU était trop petite pour accueillir les nombreux participants à cette réunion publique, concernant la Régie du Sauze Super Sauze. Ils étaient environ 200, professionnels du tourisme ou non, à y prendre part. Tous étaient inquiets pour l’avenir de leur station. D’autant que le litige qui oppose la communauté de communes de la Vallée de l’Ubaye et la SARL Couttolenc, n’est toujours pas réglé. « Cette situation, on ne l’a pas voulue. Simplement, la loi Montagne est telle que dès l’instant où le délégataire est défaillant, il est imposé à la collectivité de reprendre la station », confie au micro d’Alpes 1, Michel Lanfranchi, président de la CCVU. Avec cette réunion publique, la communauté de communes a donc choisi de jouer la carte de la transparence. « On a voulu rassurer tout le monde et dire où on en était juridiquement, administrativement et politiquement. Un jugement a été rendu par le tribunal le 27 juillet dernier. Il ordonne à la SARL Couttolenc de remettre à la collectivité publique tout ce qui est nécessaire au fonctionnement de la station. Si elle ne le fait pas avant le 2 septembre, ça sera 1 000 euros par jour de pénalité », a poursuivi Michel Lanfranchi.

Faute d’accord, c’est donc le tribunal administratif qui a tranché. Toutefois, un doute persiste. Celui de savoir si oui ou non, les 23 remontées mécaniques de la station ouvriront l’hiver prochain. Là encore, Michel Lanfranchi se veut confiant : « Pour moi, elles vont toutes ouvrir. On fera tout pour qu’elle le soit. Si ce n’est pas le cas, on ouvrira celles qui seront en notre possession ». Et si là encore, aucun accord n’est trouvé. Michel Lanfranchi prévient : c’est une nouvelle fois le tribunal qui tranchera.