Hautes-Alpes – Réunion d’urgence ce jeudi soir. Objet de cette table entre région, élus et Parc Naturel Régional du Queyras : son déficit de 435 000 euros en 2012. Une situation qui oblige la saisie de la Chambre Régionale des Comptes qui remettra prochainement un audit sur la gestion de l’établissement. Mais la Région a d’ors et déjà pris des décisions, comme l’expliquait ce vendredi dans Alpes 1 Live Joël Giraud, député maire de l’Argentière la Bessée et conseiller régional.
Alors que le Conseil Régional doit se réunir le 12 avril prochain, certaines subventions seront mises au vote. « Nous avons pendant trois ans diminué la subvention dans la mesure où le directeur du Parc était mis à disposition. On va donc appliquer 3 fois 90 000 euros de subventions, soit 270 000 euros exceptionnels correspondant au salaire du directeur », explique Joël Giraud.
Une 2ème solution est avancée, elle sera étendue par la suite à tous les parcs naturels régionaux de PACA : « un système qui prend en compte les missions permanentes et les frais de structure », précise l’élu. Dès le début d’une année, le coût des opérations et des frais seront totalisées, « 60 % de cette somme sera versée dès le début de l’année à hauteur de 90 %, de sorte que le Parc n’ait pas à faire jonction avec les banques », explique Joël Giraud. Une dotation de 220 00 euros sera donc votée le 12 avril prochain avec cette nouvelle règle.
Des mesures exceptionnelles du Conseil Régional, avec certaines contreparties qui portent sur le personnel : 10 contrats pourraient donc s’arrêter au sein de la structure. « Nous avons demandé à ce que les contrats déterminés s’arrêtent à leur terme, soit cinq 5 CDD qui vont s’arrêter en 2013. Les subventions que la région va allouer correspondent également à 17 équivalent temps plein. Il y en a un petit peu moins de 27 au sein du Parc. Cinq équivalents temps plein ne pourront donc pas subsister », poursuit le député.
Au rayon des bonnes nouvelles toutefois, le transport. Le Ministre Frédéric Cuvillier a assuré à Joël Giraud la signature d’une nouvelle convention sur le train de nuit Paris-Briançon avec une amélioration du service. Quant à la ligne Valence-Veynes, l’Etat s’est engagé à mettre 11 millions d’euros dans les deux ans à venir « afin d’éviter qu’elle se dégrade ».
