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Alpes du Sud : le bilan des députés élus il y a 6 mois

Alpes 1 dresse le bilan de la mandature des quatre députés des Alpes du Sud, élus ou réélus en juin 2012

Alpes-du-Sud - La radio Alpes 1 dresse le bilan de la mandature des quatre députés des Alpes du Sud, élus ou réélus en juin 2012. Siègent-ils régulièrement à l’Assemblée Nationale ? Participent-ils aux commissions ? Ont-ils déposé des propositions de lois ? Eléments de réponses avec des indiscrétions et des chiffres fournis par le site internet www.nosdeputes.fr

Karine Berger : « La madame Trésor »

Honneur aux femmes : on débute avec la députée socialiste des Hautes-Alpes qui accède pour la première fois au Palais Bourbon. On pourrait la surnommer : Madame « trésor ». Karine Berger est en charge de l’économie au Parti Socialiste. Il est donc logique de la retrouver dans la commission des Finances. Elle est longuement intervenue dans le cadre du projet de loi des Finances du Gouvernement : une trentaine d’interventions. Son dernier rapport concerne d’ailleurs les finances publiques. A l’hémicycle, Karine Berger est intervenue plus de soixante-dix fois, mais c’est moins que dans les média… La députée est une élève assidue sur les bancs de l’Assemblée Nationale. Karine Berger « fait la bise » à trois Ministres qui occupent Bercy. Un privilège compte tenu des tensions entre Montebourg-Cahuzac et Moscovici ! Dans les Hautes-Alpes, elle a repris le dossier épineux de l’A51. Karine Berger n'a déposé aucune proposition de loi pour le moment.

Joël Giraud : « Le Mont-Blanc »

Il est indétrônable : le député-maire PRG de l’Argentière-la-Bessée, Joël Giraud, qui siège dans deux hémicycles. En effet, le député siège confortablement dans un fauteuil rouge depuis dix ans. Joël Giraud est membre, de la commission des Affaires Economiques, et membre du Conseil National du Tourisme, et du Conseil National pour le Développement l’Aménagement et la Protection de la Montagne. On pourrait le surnommer : Mont-Blanc, même s’il n’est pas le sommet du Monde. Joël Giraud est assidu mais il intervient moins à l’Assemblée Nationale qu’au Conseil Régional Provence-Alpes-Côte-D’azur : seulement une trentaine de fois en six mois, notamment sur le projet de loi des Finances et les Emplois d’Avenir… Pas de propositions de loi, peut mieux faire là aussi. Le parlementaire se bât pour l’hôpital de Briançon et le ferroviaire (la percée du Montgenèvre), pas étonnant lui qui parle Italien.

Christophe Castaner : « Le petit Chaperon Rouge »

Le député-maire socialiste de Forcalquier, Christophe Castaner, est un jeune député branché qui ressemble à jeune cadre dynamique. Beaucoup d’ambition, lui qui a fait ses premiers pas au Palais Bourbon, il y a seulement six mois. Il siège depuis, à la commission des Finances et du Contrôle Budgétaire. Plutôt discret, le député est intervenu à l’oral une vingtaine de fois à l’Assemblée Nationale. Ce dernier n'a déposé aucune proposition de loi. Mais il a rédigé un rapport de 90 pages : politiques-emplois-formation professionnelles. Christophe Castaner est « l’ombre grise » du ministre du Travail, en terme de budget. Il parait même que le Premier Ministre le sollicite en terme de communication… Christophe Castaner est également l’envoyé spécial du gouvernement au sein du Conseil National Loup. On pourrait donc le surnommer : Le petit Chaperon Rouge.

Gilbert Sauvan : « Le désirable »

Et on termine avec le Président socialiste du Conseil-Général des Alpes de Haute-Provence et député : il s’agit évidemment de Gilbert Sauvan. Gilbert Sauvan n’a déposé aucun rapport ni aucune proposition de loi. Le député est assidu à l’Assemblée Nationale mais il n’a jamais pris la parole. Discret ou peut-être timide… Gilbert Sauvan est membre de la commission du Développement Durable et Aménagement du Territoire. Il fait partie également de la Commission Supérieure des Sites Perspectifs et Paysage. Ce qui colle bien avec son image de député de la ruralité. Mais Gilbert Sauvan n’est intervenu sur aucun dossier. Gilbert Sauvan est présenté comme quelqu’un de volontaire et dynamique. On pourrait donc le surnommer : le désirable, lui qui avait le soutien des élus locaux pour la présidence du Conseil Général. Sauf qu’à Matignon et rue Solferino, le cumul des mandats ne fait pas très bonne réputation.