Jusqu’en
2014, ces espaces vont devoir trouver des solutions pour réduire l’empreinte
énergétique des domaines skiables. Il va donc falloir réfléchir et innover :
« Il s’agit de voir comment on peut
faire, comment on peut s’adapter, comment on peut imaginer, comment on peut
innover pour faire en sorte que ce qui coûtait un euro aujourd’hui, ne coûte
demain que 0,50€ », a indiqué sur Alpes 1 Michel Lanfranchi,
président du Pays Serre-Ponçon-Ubaye-Durance. Pour cela les sept stations du
Pays SUD vont devoir analyser très minutieusement leur consommation électrique.
C’est le cas pour Réallon, Crévoux, Pra Loup, Le Sauze-Super-Sauze,
Saint-Anne-la-Condamine, Larche et Les Orres : « Nous avons déjà fait des efforts. Par exemple sur l’éclairage
public, puisque nous avons diminué notre consommation de 38% en éteignant la
nuit. Il faut tous faire des efforts pour essayer de préserver notre planète, à
notre niveau. On va chercher tous les progrès techniques et toutes les
économiques qui seraient faisables », a précisé, Paul Dijoud, le maire des Orres (Hautes-Alpes).
Parmi les économies possibles : diminuer l’éclairage public, mieux rationaliser la neige de culture, ou encore le damage des pistes. Des actions souvent déjà mises en place, car « la » solution, personne ne l’a trouvée, d’autant que les Hautes-Alpes ne peuvent se passer de leurs stations. « Il ne faut pas se faire d’illusions, le tourisme d’été ne va jamais remplacer le tourisme d’hiver. Il est notre seule chance de maintenir un développement dans les Hautes-Alpes. C’est un département relativement pauvre. Même s’il est vrai que toutes les stations ne peuvent pas subsister », a rajouté Paul Dijoud.
Difficile donc d’imaginer ce qui sortira de ce programme « Alpstar ». Ce qui est sûr, c’est que le modèle économique et environnemental des domaines skiables devra changer d’ici 30 à 40 ans. A noter qu’en France, en plus du Pays Serre-Ponçon-Ubaye-Durance et du Parc Naturel Régional du Queyras, sont partenaires du projet : le Syndicat Mixte Valence Romans Déplacements et l’Office HLM de l’Isère.