Les changements de la Comm Comm des Ecrins ne conviennent pas

Pierre Denis, le conseiller général de l'Argentière la Bessée et maire de Saint Martin de Queyrières, était l'invité d'Alpes 1 Live ce mardi midi

Hautes-Alpes - La sécurité routière et ferroviaire, au cœur des préoccupations de Pierre Denis, conseiller général de l’Argentière la Bessée et maire de Saint-Martin-de-Queyrières. Commune dans laquelle le 21 août dernier une voiture est entrée en collision avec un train venant de Briançon. Aucune victime à déplorer, mais de véritables questions autour des aménagements. Pierre Denis tient à rassurer, après sa rencontre la semaine dernière avec  un représentant de Réseau Ferré de France : « il va être mis en place très rapidement un marquage au sol et un miroir pour voir en amont si un train rapide. Je demande également la mise en place d’un flash clignotant à l’arrivée d’un train ou d’un flash clignotant permanent », explique l’élu au micro Alpes 1.

Pierre Denis, qui souhaite désormais que le département des Hautes-Alpes se dirige vers une autre activité que le tout tourisme. « Pendant de longues années, on a mis en avant le tout tourisme en laissant tomber l’industrie ou encore l’artisanat. Le département est en souffrance, il faut développer de nouvelles technologiques que de la petite industrie. Cela permettrait pour les gens en place de rester au pays », poursuit-il sur Alpes 1.

Ancien membre de la Communauté de Communes du Pays des Ecrins, Pierre Denis est également revenu sur la révision des statuts intercommunaux, et l’abandon de la compétence tourisme. Désormais, la communauté de communes et l’office de tourisme s’occuperont de la promotion du territoire, pendant que les communes se chargeront de leurs propres marques et de l’accueil local. « Ça ne me convient pas en tant que maire, la communauté de communes était citée en exemple pour ses compétences et son dynamisme », regrette l’élu au micro d’Alpes 1. Pour Pierre Denis, le développement des intercommunalités doit pousser à garder les compétences et non à les enlever. « La communauté de communes est dépecée de ses moyens, pour certaines communes-station de ski, cela va coûter plus cher d’assurer sa propre promotion, comme Puy-Saint-Vincent », conclut Pierre Denis.